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Togo/Législatives: Une "prorogation exceptionnelle" du recensement électoral sur fond de boycott

Publié le dimanche 18 novembre 2018  |  Xinhua
Conférence
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Conférence de presse du parti de Gilchrist OLYMPIO pour réaffirmer son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit d’être représenté à la CENI
Lomé, le 30 octobre 2018. Siège de l’UFC. Conférence de presse du parti de Gilchrist OLYMPIO pour réaffirmer son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit d’être représenté à la CENI. L`UFC à travers la voix de ses premiers responsables a voulu briser le silence dans lequel il s’est muré depuis le début du débat concernant son appartenance ou non à l’opposition. Le parti n’est pas passé par quatre chemins pour réaffirmer «aujourd’hui son statut de parti d’opposition et, par ricochet, son droit inaliénable d’être représenté à la CENI», dans la perspective de l’organisation des prochaines législatives. Le parti se dit aussi prêt à participer à ces échéances. Le Ministre André JOHNSON, membre du bureau du parti «DETIA» dément les informations publiées par un journal de la place qui a affirmé il y a quelques jours que leur patron Gilchrist Olympio a été évacué en France pour des raisons sanitaires. Toutefois, le parti se dit prêt à démissionner de la CENI si la Facilitation dans la crise togolaise le lui demandait. Cette rencontre avec la presse a été animée par André JOHNSON, Pr Isaac TCHIAKPE et Dr Folly EKUE.
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Au Togo, une opération "exceptionnelle" de recensement électoral de trois jours a démarré vendredi dans le cadre des élections législatives fixées au 20 décembre 2018.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a présenté l’opération comme une "prorogation exceptionnelle" du recensement électoral achevé le 25 octobre dernier que la Coalition de 14 partis de l’opposition (C14) avait appelé ses militants à boycotter.

La C14 a encore appelé au boycott de l’opération de rattrapage en cours, qui s’achève le 18 novembre. Cette fois-ci, le Mouvement citoyen pour la démocratie (MCD), membre de la Coalition, a pris une position contraire et exhorte plutôt la population à aller se faire recenser.

La prorogation exceptionnelle du recensement est une exhortation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), suite aux discussions des facilitateurs de l’institution communautaire avec la C14 et le pouvoir en place au Togo, début novembre à Conakry en Guinée.

Publié le 9 novembre, le communiqué des facilitateurs indique que la CEDEAO encourage le gouvernement à "examiner la possibilité d’une prorogation exceptionnelle" des inscriptions sur les listes électorales pour "permettre aux acteurs politiques et aux citoyens qui n’auraient pas pu se faire enrôler de pouvoir le faire sans préjudice" de la date du 20 décembre fixée pour la tenue effective des élections législatives.

La question a retenu l’attention des ambassades de France, d’Allemagne et des Etats-Unis ainsi que de la Délégation de l’Union européenne et de la Coordination du système des Nations Unies au Togo qui se sont exprimées par un communiqué conjoint le 13 novembre.

Les cinq chancelleries "invitent les membres de la C14 à saisir l’opportunité des recommandations de la CEDEAO relatives au processus électoral et à la prorogation des opérations d’inscription sur les listes électorales afin de faire enrôler leurs partisans pour des élections régulières, transparentes et crédibles au Togo", dit le communiqué conjoint.

Le recensement électoral visait à doter le Togo d’un nouveau fichier qui remplacera l’existant de 3 509 258 électeurs ayant servi à l’élection présidentielle en avril 2015.

Il devrait permettre de "remettre à plat le fichier électoral existant et de disposer d’un nouveau fichier électoral exhaustif, crédible et fiable ", avait expliqué en octobre dernier Kodjona Kadanga, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est l’organe chargé de la supervision des élections au Togo.
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