Laurent Lawson du PSDT lance un SOS pour le Togo

Publié le mercredi 5 decembre 2018 | GLOBAL ACTU

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Le PSDT se prononce sur la crise des réformes au Togo
Lomé, le 09 janvier 2018. Siège du PSDT à Nukafu. Présentation des vœux du nouvel an du Parti Social démocrate du Togo (PSDT) au peuple togolais, à travers une conférence de presse. Occasion pour le 1er responsable du parti de se prononcer sur la crise qui secoue le pays depuis le mois d’août 2017. Selon Laurent Lawson, l’issue de la crise ne saurait se trouver "dans le départ de Faure GNASSINGBE du pouvoir, mais le départ du parti UNIR du pouvoir. Si on se contente de faire partir l’actuel Chef de l’Etat, son parti trouvera un substitut pour faire perdurer le système". Laurent Lawson

La dernière ligne droite pour les élections législatives du 20 décembre 2018 a été enclenchée ce mardi à 0 heure. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) présidée par Kodjona Kadanga a donné le ton à la campagne électorale devant donner sur le scrutin législatif du 20 décembre prochain.

Mais les voix discordantes ne cessent de monter au créneau pour que ces élections soient reportées. Le premier secrétaire du Parti social-démocrate du Togo (PSDT), Laurent Lawson, sur sa page Facebook, lance un SOS pour le Togo.

Pour cet acteur politique togolais résidant à l’extérieur du pays, le Togo a à sa tête un gouvernement qui s’entête dans sa politique de division et de mépris, quitte à amener le peuple qu’il est supposé gouverner au chaos.

«Le PSDT lance un appel patriotique et pressant au président de la République, Faure Gnassingbé, à son gouvernement, sa majorité parlementaire et à son parti politique RPT/UNIR à reconsidérer leurs positions et renoncer à l’organisation unilatérale et vicieuse des élections législatives prévues sur le 20 décembre 2018 et toujours contestées par une partie de de même peuple», écrit Laurent Lawson.

Pour lui, s’entêter à organiser des élections le 20 décembre, c’est mettre le Togo sur la voie du chaos. «Il n’y a pas 36 mille solutions », relève-t-il, ajoutant que la crise sociopolitique togolaise ne fait que s’empirer de jour en jour.

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