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«En réalité les Togolais n’ont pas demandé des élections mais plutôt des réformes», Adjamagbo-Johnson

Publié le jeudi 6 decembre 2018  |  Togotopinfos
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Conférence de presse de la Coalition des 14 après les violences ayant marqué les départs étouffés de leur marche
Lomé, le 11 avril 2018. Siège de la CDPA. Conférence de presse. Bilan du 1er jour de l`appel à manifestation de rue de la coalition de 14 partis politiques de l’opposition togolaise. C`est le 1er appel du genre depuis l’ouverture du dialogue intertogolais le 19 février dernier. La coalition fait état de plusieurs blessés et de certains véhicules de ses leaders endommagés. Elle annonce également la poursuite de ces manifestations jeudi et samedi. Aux dires du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre FABRE, ces actes "constituent des tentatives d’assassinat" et ne manqueront pas d’avoir des suites judiciaires. Brigitte Adjamagbo-Johnson.
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« En réalité, les togolais n’ont pas demandé des élections. Ils ont demandé des réformes pour parvenir à l’alternance. La CEDEAO, qui est intervenue comme médiateur, nous a proposé comme solution, à la fois les réformes puis des élections législatives. Il est prévu que les réformes aient lieu avant les élections. Mais à ce jour, les réformes n’ont pas pu avoir lieu parce que le régime n’en veut pas ».

C’est en substance les propos de la coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson ce mercredi sur Rfi pour décrier de nouveau l’organisation des législatives dans le contexte actuel. Selon cette dernière, la C14 n’est pas dans une logique de boycott des élections mais de tout faire qu’elles n’aient pas lieu. Et s’il le faut, elle se dit prête à user des méthodes « plus énergiques » pour stopper le gouvernement dans son élan.

« Nous sommes dans la logique de tout faire pour que ces élections soient arrêtées et qu’ensemble, nous préparions des élections consensuelles, démocratiques et transparentes comme le recommande la feuille de route de la CEDEAO. Nous utiliserons les moyens en notre possession pour que cette campagne n’ait pas lieu et que le processus soit stoppé », a-t-elle laissé entendre.
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