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Togo: un nouveau mort par balle dans les affrontements avec les forces de l’ordre (Amnesty International)

Publié le lundi 10 decembre 2018  |  AFP
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La famille Zoumekey révèle le contenu de l’autopsie du corps de «Jojo» qui a trouvé la mort en octobre 2017 à Lomé
Lomé, le 25 septembre 2018. Siège d`Amnesty International. La famille Zoumekey révèle le contenu de l’autopsie du corps du petit «Jojo» qui a trouvé la mort pendant les troubles politiques d’octobre 2017. En conférence de presse, la famille Zoumekey a révélé les causes de la mort de leur fils Joseph dit «Jojo» en octobre 2017, dans Bè, quartier réputé proche de l’opposition en période de troubles politiques. Selon le contenu de cette autopsie demandée par la famille, «Jojo» est mort d’une mort violente par arme à feu. Au vu de ce résultat, les parents de la victime s’en remettent à la justice pour faire la lumière sur les circonstances de cette mort et situer les responsabilités. Aimé ADDI, Responsable Togo d`Amnesty International.
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Un homme a été tué par balle lundi matin à Sokodé, fief de l’un des principaux partis d’opposition dans le centre du Togo, après un weekend de violences entre les forces de sécurité et partisans
de l’opposition.


"Il y a eu un mort à Sokodé" lundi matin, a expliqué à l’AFP Aimé Adi, représentant d’Amnesty International pour le Togo. "Il s’agit de Seidou Salissou, 32 ans, électricien dans le bâtiment et père d’un enfant."


"Notre collègue est sur place. Le corps a été envoyé à l’hôpital. On a contacté le procureur pour que le corps soit examiné par un médecin
(légiste)", a-t-il précisé, confirmant que c’est au moins la troisième personne à avoir été tuée depuis samedi.


"Ce matin les militaires ont bloqué toutes les rues et ont demandé aux enfants de rentrer chez eux", raconte de son côté Ouro Akpo Tchagnaou, un député de la localité pour l’opposition. "Un jeune a été tué par balle", a-t-il affirmé.


Un témoin de la scène a également confirmé à l’AFP que l’homme a été abattu alors qu’il était sorti de chez lui. "La situation est vraiment tendue", raconte cet habitant sous couvert d’anonymat. "Rien ne bouge. Les militaires dispersent tout rassemblement et les jeunes dressent des barricades dans les rues pour empêcher les militaires (de venir) en ville", a-t-il ajouté.


La video d’un homme à terre, le ventre gonflé de sang, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, principal outil de rassemblement des partisans de l’opposition.

Les violences de ce weekend ont déjà fait au moins deux morts selon les autorités, trois selon l’opposition. Quatre membres des forces de l’ordre ont été blessées et 28 manifestants interpellés, a ajouté le gouvernement.


Ces manifestations interviennent après un an de crise politique et l’échec des négociations entre le pouvoir et l’opposition, sous l’égide de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest).

La coalition de 14 partis d’opposition boycotte les prochaines législatives prévues le 20 décembre, dénonçant des "irrégularités" dans leur préparation, et avait appelé à des manifestations pendant une dizaine de jours à partir de samedi pour exiger l’arrêt du processus électoral.


Ces manifestations ont été interdites par le gouvernement qui a évoqué le "risque très élevé de troubles graves à l’ordre public" alors que la campagne électorale a démarré mardi dernier.


Le pays traverse une grave crise politique depuis plus d’un an, avec des manifestations massives pour réclamer la démission du président Faure Gnassingbé. Ce dernier a succédé en 2005 à son père qui avait dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans.



spb/jpc



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Publié le: 6/12/2018  |  Africa 24

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