Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Togo/Législatives: Les observateurs de la CEDEAO, UA et CEN-SAD saluent un scrutin dans le calme

Publié le dimanche 23 decembre 2018  |  Xinhua
Législatives
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Des électeurs accomplissent leur devoir civique dans le nord de la capitale togolaise.
Comment


Les observateurs internationaux ont salué vendredi le déroulement dans le calme des élections législatives, boycottées par une coalition de 14 partis (C14), qui se sont tenues le 20 décembre pour renouveler les 91 députés de l’Assemblée nationale.

Ce sont 203 observateurs en différentes missions d’observation électorale envoyées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l’Union africaine et la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD).

Côte à côte avec 3 215 observateurs nationaux, ils ont suivi le scrutin du 20 décembre qui est contenu dans la feuille de route proposée fin juillet 2018 par le sommet de la CEDEAO pour une sortie pacifique de la crise socio-politique que traverse le Togo depuis août 2017.

Conduite par l’ancien président nigérien Salou Djibo, la mission d’observation de la CEDEAO indique, entre autres, avoir noté l’absence d’"incident majeur" durant la journée du scrutin, une "mobilisation relative" des électeurs "variable d’une zone à une autre", un "bon déroulement" du processus de dépouillement et de décompte du suffrage, et une sécurisation des bureaux de vote qui a été faite de "façon professionnelle et conforme aux normes des opérations électorales".

Elle conclut que les élections législatives se sont tenues le 20 décembre 2018 conformément aux "orientations" de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du 31 juillet 2018.

La mission d’observation conduite par Salou Djibo indique que les élections se sont déroulées dans le calme avec un taux de participation faible à Lomé par rapport à l’engouement observé dans d’autres régions.

Elle dit avoir noté "une faible mobilisation" des électeurs à l’ouverture du bureau de vote mais que cette tendance "s’est améliorée dans l’après-midi du jour du vote".

"La mission aussi regrette la non-participation de la C14 au processus électoral, malgré les efforts de la CEDEAO pour des élections inclusives", dit la déclaration.

"Au regard des enjeux cruciaux liés à la consolidation de la paix au Togo et à la reprise effective du dialogue et des réformes en cours, la mission exhorte toutes les Togolaises et tous les Togolais à s’abstenir de tout acte de violence et les invite à recourir exclusivement aux voies légales pour le règlement de tout contentieux électoral", a indiqué la mission d’observation électorale de la CEDEAO.

Du côté de l’Union africaine (UA), la mission d’observation électorale déclare un scrutin qui s’est "globalement bien déroulé, dans une atmosphère calme", alors que la C14 avait menacé de perturber le processus.

"Toutefois, le caractère inclusif du processus électoral a été atténué par le boycott d’une frange de l’opposition", d’après cette mission de l’UA conduite par Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre de la RD Congo.

Du côté de la CEN-SAD, un regroupement de 29 pays africains, la mission d’observation conduite par l’universitaire Youssouf Sangare "considère le scrutin libre, transparent, crédible, équitable et régulier".

Elle s’est félicité de "l’originalité" consistant à prendre en charge les délégués de tous les candidats afin d’assurer leur présence dans les bureaux de vote, dans le cadre du processus électoral au Togo.

Au Togo, les forces armées et de sécurité votent deux jours avant le scrutin et dans le cadre des élections législatives, elles ont voté le 18 décembre.

La mission d’observation de la CEN-SAD dit qu’elle salue la "pertinence" du vote par anticipation pour les forces de sécurité afin de leur permettre de s’occuper de leur tâche de sécurisation du processus électoral.

En effet, 850 candidats sur 130 listes étaient en compétition pour 91 sièges et ont organisé, en deux semaines de campagne, 1 879 meetings et 204 caravanes à travers le pays.

Ils avaient sollicité le suffrage d’un peu plus de 3 millions d’électeurs qui devraient voter dans 8 490 bureaux de votes sur l’ensemble du territoire national, dans un processus électoral sous la sécurisation de 8 000 éléments de la Force opération sécurité élections (FOSE-2018).
Commentaires