Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

La CEDEAO réduit ses prévisions de croissance pour 2018

Publié le lundi 24 decembre 2018  |  Financial Afrik
Ouverture
© Autre presse par CEDEAO
Ouverture de la 54è session de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Abuja
Abuja, le 22 décembre 2018. Ouverture de la 54è session de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Les maux politiques de l`heure dans la sous-région et divers défis et chantiers économiques en Afrique de l`ouest sont au menu de cette session présidentielle présidée par Muhammadu Buhari, Président en exercice de l`organisation.
Comment




Réunis le samedi 22 décembre à Abuja (Nigeria), les Chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont annoncé une prévision de croissance de 3% au terme de l’année 2018, contre 2,3% en 2017 et 0,2% en 2016.

Selon le communiqué final de la rencontre qui a vu la participation effective de 9 présidents de la région, cette amélioration est consécutive à l’accélération de la croissance économique dans plusieurs pays de la communauté et de la consolidation du redressement de l’économie nigériane. Cette dernière a enregistré au troisième trimestre de l’année, une croissance de 1,81% selon le Bureau national de la statistique (NBS), et prévoit atteindre les 2% au terme de l’année, puis accélérer à 3% l’an prochain.

Cependant, précisent le Chefs d’Etat, « la faible diversification des économies et l’insuffisance de la transformation des matières premières exportées figurent parmi les facteurs de fragilité économique des pays membres fortement affectés par les chocs exogènes ». Et d’appeler les Etats à poursuivre les efforts de diversification de leurs économies ainsi que la mise en place de politiques spécifiques en faveur des filières porteuses de croissance.

L’organisation avait annoncé le 31 juillet 2018 lors de la 53e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat tenue à Lomé qu’elle tablait sur une croissance de 3, 2 % dans la zone en 2018. Une évolution qu’elle avait attribué à la remontée des cours mondiaux des matières premières, en particulier le pétrole, les minerais (or, bauxite, fer), le cacao, le coton ainsi que les réformes économiques et les investissements dans le domaine des infrastructures.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires