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Pour François, un Noël de «fraternité» contre la «voracité» des hommes

Publié le mercredi 26 decembre 2018  |  La Croix Afrique
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Le pape François célèbre une messe à l`ouverture du synode des jeunes au Vatican le 3 octobre 2018/© AFP/Tiziana FABI
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Après avoir invité, lundi soir 24 décembre, à « rompre la spirale de l’avidité et de la voracité », le pape François a souligné mardi midi 25 « le message universel » de « fraternité » que porte l’Enfant né dans la mangeoire de Bethléem.

«Que l’Enfant petit et transi de froid que nous contemplons aujourd’hui dans la mangeoire protège tous les enfants de la terre ainsi que toute personne fragile, sans défense et marginalisée ». Une nouvelle fois, mardi midi 25 décembre, pour son message de Noël depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, le pape François s’est tourné vers les plus petits.

Mais s’il a mis en avant la figure de l’Enfant Jésus « couché dans une mangeoire », c’est d’abord pour souligner «le message universel » de Noël qui « nous dit que Dieu est un Père bon et que nous sommes tous frères». «Sans la fraternité que Jésus-Christ nous a offerte, nos efforts pour un monde plus juste s’essoufflent, et même les meilleurs projets risquent de devenir des structures sans âme », a insisté François.


«Redécouvrir les liens de fraternité qui nous unissent en tant qu’êtres humains»


«Vœux de fraternité », donc, « entre personnes de chaque nation et culture », «d’idées différentes, mais capables de se respecter et d’écouter l’autre » et de « religions différentes».

Car pour le pape, parce que « le visage de Dieu s’est manifesté dans un visage humain concret », le salut annoncé « passe par l’amour, l’accueil, le respect de notre pauvre humanité que nous partageons tous dans une grande variété d’ethnies, de langues, de cultures, mais tous en tant que frères en humanité ».

François s’est alors livré à un tour du monde de situations pour lesquelles il a appelé à « redécouvrir les liens de fraternité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et lient tous les peuples » : du Moyen-Orient au Venezuela et au Nicaragua, en passant par l’Afrique, la Corée et l’Ukraine, avec une prière particulière pour les endroits où « la communauté chrétienne est une minorité, parfois vulnérable et non considérée ».

La veille au soir, dans une nef de la basilique Saint-Pierre bénéficiant d’un nouvel éclairage – 100 000 LED permettant une économie d’énergie de 90 % – François s’était cette fois élevé avec force contre l’«insatiable voracité (qui) traverse l’histoire humaine », jusqu’aux « paradoxes » actuels, quand «quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre ».

Tout l’inverse du Christ né « dans une mangeoire (…) comme pour nous dire : me voici tout à vous, comme votre nourriture », a-t-il remarqué dans une homélie largement centrée sur la dimension eucharistique du récit de Noël. «À Bethléem, nous découvrons que Dieu n’est pas quelqu’un qui prend la vie mais celui qui donne la vie. À l’homme, habitué depuis les origines à prendre et à manger, Jésus commence à dire : “Prenez, mangez : ceci est mon corps”».


Ainsi, pour François, « le petit corps de l’Enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie : non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner. Dieu se fait petit pour être notre nourriture. En nous nourrissant de lui, Pain de vie, nous pouvons renaître dans l’amour et rompre la spirale de l’avidité et de la voracité ». Et d’insister : « Devant la mangeoire, nous comprenons que ce ne sont pas les biens qui entretiennent la vie, mais l’amour ; non pas la voracité, mais la charité ; non pas l’abondance à exhiber, mais la simplicité à préserver ».

Ne pas «glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme»

D’où un certain nombre de questions : « Quelle est la nourriture de ma vie dont je ne peux me passer ? Est-ce le Seigneur ou quelque chose d’autre ? (…) Ai-je vraiment besoin de beaucoup de choses, de recettes compliquées pour vivre ? Est-ce j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple ? (…) Est-ce je partage mon pain avec celui qui n’en a pas»?




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