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Qui veut une rébellion au Togo ?

Publié le jeudi 10 janvier 2019  |  Togo Scoop
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
La C14 conteste toujours la tenue des législatives 2018 et projette la tenue d`une nouvelle journée "Togo Mort" le 04 décembre
Lomé, le 1er décembre 2018. Quartier Bè. La C14 projette une opération "Togo Mort" sur le 04 décembre prochain (début programmé de la campagne électorale pour les législatives 2018) et annule sa journée de manifestation du lundi 03 décembre 2018.
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Le gouvernement togolais, à en croire la Coalition des 14 partis de l’opposition, la C14, planifierait un plan « diabolique » et « machiavélique » qui viserait à impliquer l’opposition de fomenter une rébellion au Togo. Selon l’opposition, il s’agirait pour le gouvernement d’introduire et entretenir sur le territoire national des caches d’arme, recruter et former des miliciens et ensuite imputer la responsabilité à l’opposition.

Vue la gravité des informations en sa possession, l’opposition, a dans un communiqué rendu public ce mardi, tenu à alerter l’opinion nationale et internationale sur ce projet « machiavélique » et « sordide » du gouvernement.

Pour déjouer ce plan, l’opposition appel la population à l’extrême vigilance.
Pour la Coalition l’arrestation au Ghana le 1er janvier dernier de militaires togolais procéderait de ce plan. C’est pourquoi, elle demande que la lumière soit faite sur cette affaire.

Cette affaire, selon l’explication donnée par le gouvernement togolais, trois militaires togolais se seraient retrouvés en territoire ghanéen par méconnaissance de la frontière alors qu’ils essayaient d’appréhender un dissident togolais qui a alerté la population voisine du Ghana.

La Coalition a par ailleurs dénoncé les nombreuses violations des droits de l’Homme dont sont l’objet les populations togolaises.

Depuis le début du soulèvement populaire du 19 août 2017, c’est la première fois que l’opposition accuse publiquement le pouvoir de lui imputer la responsabilité d’une attaque armée dans le pays. On se rappelle qu’à la veille de la marche du 19 août, les ministres de la sécurité et de l’Administration territoriale avaient convoqué la presse pour leur faire distribuer des enregistrements sur clé USB selon lesquelles ils disposeraient d’informations faisant état de ce que l’opposition entraînerait des jeunes dans un pays limitrophe et qui sont prêts à rentrer au pays pour semer les troubles.

Mais depuis toujours, cette opposition, surtout son chef de file de la contestation, Tikpi ATCHADAM, a fait de la lutte pacifique à « mains nues » son cheval de bataille pour venir à bout de la dernière dictature qui régente l’Afrique de l’ouest.


Francine DZIDULA
... suite de l'article sur Autre presse

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