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Togo-crise : L’Eglise catholique appellera dorénavant le mal, le mal, le bien, le bien

Publié le vendredi 11 janvier 2019  |  Global ACTU
Ouverture
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Ouverture de la 4ème édition du Congrès panafricain du Renouveau Charismatique Catholique
Lomé, le 06 août 2018. Terrain du bas-fond du Collège Saint Joseph. Ouverture de la 4ème édition du Congrès panafricain du Renouveau Charismatique Catholique. «Je mettrai mon esprit en vous et vous vivrez», Ezékiel 36,27-30: thème autour duquel se déroule ce 4ème congrès panafricain, prévu pour durer six jours. Cette rencontre permettra aux plus de 2.500 participants venus de toute l’Afrique de définir les grandes orientations pour le Renouveau en Afrique durant les 4 années à venir, choisir les nouveaux responsables pour les régions et les sous-régions du continent. Elle abordera également le cadre de vie socioprofessionnel des participants. La messe qui marque le début de ce 4e Congrès a été célébrée en présence de plusieurs membres du Gouvernement, des autorités administratives, politiques et religieuses et des fidèles de l’Eglise catholique et d`autres églises sœurs du Togo. Ce Congrès a lieu chaque quatre ans pour une nouvelle Pentecôte sur toute l’Afrique. Des évêques du Togo.
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Réunie du 7 au 11 janvier à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé) pour une Assemblée générale de la fraternité des prêtres, la Conférence des évêques du Togo (CET) s’est encore prononcée sur la situation politique togolaise sous le thème : « quels prêtres pour notre pays et le peuple de Dieu dans la crise sociopolitique que nous vivons ? ».

«A circonstances exceptionnelles, réponses exceptionnelles », répondent les évêques. On retient par-là que les prêtres de l’église catholique décident de ne plus jamais se taire devant tout ce qu’il se passe au Togo. Dans le message adressé à tous les prêtres du Togo, la conférence les exhorte à dire la’ vérité’.

«Les événements que nous vivons dans notre pays au plan politique et social, ne sauraient nous laisser indifférents. Les violences contre les personnes, les blessés, les détenus et les morts qui ont émaillé la période du dialogue entre les acteurs politiques sont déplorables et inacceptables. Le peuple de Dieu attend de nous une parole d’espérance et de réconfort mais aussi une parole forte qui appelle le mal, le mal, et le bien, le bien. Le peuple de Dieu attend de ces prêtres la parole de vérité », indique le message.

Aux prêtres, la CET ne demande pas l’extraordinaire. «Nous devons parler à temps lorsqu’il nous paraît clair que la parole de Dieu est attendue comme une parole forte, d’espérance. Nous devons aussi parler à contretemps, c’est-à-dire pouvoir contester les actes qui nous semblent contraires à la dignité humaine. Parler devient alors un témoignage courageux », écrit la conférence des évêques du Togo.

Cependant, relève-t-elle, le prêtre ne doit pas lui-même utiliser les réseaux sociaux comme WhatsApp, à travers des vidéos ou des audio pour ses prises de parole sur la situation sociopolitique.

«Nous devons nous adresser au peuple dans nos églises et toujours en prenant appui sur la parole de Dieu. Libres à ceux qui nous écoutent de partager s’ils le veulent », précise le document.

Pour la conférence, si la crise demande aux prêtres de prendre la parole, elle les presse aussi d’agir et d’avoir des comportements qui les rendent crédibles.

A ceux qui disent toujours aux hommes de Dieu de se mêler de ce qui les regarde, les évêques répondent : «L'église émane du peuple, elle est solidairement ancrée dans le peuple et vit intimement ses joies et ses peines».
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