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Ségolène Royal : "L’Afrique doit valoriser son potentiel technologique"

Publié le lundi 21 janvier 2019  |  FAAPA
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement officiel d`une nouvelle politique énergétique visant un accès universel d’ici 2030, en s’appuyant sur les énergies renouvelables
Lomé, le 27 juin 2018. Hôtel 02 Février. Lancement officiel d`une nouvelle politique énergétique visant un accès universel d’ici 2030, en s’appuyant sur les énergies renouvelables. Cette nouvelle politique sera réalisée en trois phases et devra s’étendre sur 12 ans. Elle coûtera 1.000 milliards de Francs CFA (1,5 milliard d’euros), dont 50% seront issus de fonds d’investissements privés. Ségolène Royal, envoyée spéciale pour la mise en œuvre de l’Alliance solaire internationale, a aussi assisté à ce lancement officiel, tout comme le PM Klassou.
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L’Afrique doit valoriser son »extraordinaire » potentiel technologique, a déclaré l’ancienne ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal.

"Il y a au moins 300 gigawatts qui pourraient provenir de énergies renouvelables en Afrique d’ici 2030, 100 pour l’hydroélectricité, 100 pour l’éolienne et 93 gigawatts pour le photovoltaïque et le solaire thermo dynamique, 32 de biomasse et 4 gigawatts de sources géo thermiques", a détaillé Mme Royal.

Elle intervenait, jeudi, à Diamniadio, au cours d’un panel de haut niveau, à l’occasion de l’ouverture de la troisième édition de la conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique, dont le thème est : "Emergence, secteur privé et inclusion sociale".

"Le programme de transition énergétique du Sénégal et des autres pays témoigne du courage et de l’opportunité mais également d’une obligation des pays industrialisés de transférer les technologies et de mettre en place des financements pour les pays en développement", a défendu l’ancienne candidate à la présidentielle française de 2007.

Mme Royal a souligné la nécessité de relever le défi climatique, pour qu "’il ne soit pas une fin en soi, mais une opportunité", car, "sans l’engagement du continent africain, il n’y a aurait pas d’Accord de Paris sur le climat".

Elle a prôné "un peu plus de justice climatique pour les pays en développement moins pollueurs, des transferts de technologie et de l’investissement financier dans la croissance et la finance verte".

"Aujourd’hui, l’enjeu ce sont les dégâts considérables du réchauffement climatique lesquels pèsent plus fortement sur le continent africain", a-t-elle affirmé, donnant en exemple la déforestation et les déplacements massifs de population, l’immigration clandestine sud-sud qui déstabilise les Etats et crée des problèmes de sécurité.
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