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Togo : Des réflexions en cours pour encadrer le secteur du Boudè

Publié le lundi 4 fevrier 2019  |  Global ACTU
La
© aLome.com par Parfait
La vente du carburant frelaté refait surface dans la capitale togolaise.
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Malgré l’intensification de l’opération « Entonnoir » pour traquer ses acteurs, le commerce ’illicite’ du carburant communément appelé ‘Boudè’ poursuit son petit bonhomme de chemin. Autant à Lomé, la capitale qu’à l’intérieur du pays, plusieurs jeunes s’adonnent à ce commerce. Quelle solution définitive peut-on trouver pour juguler le phénomène qui cause du tort à l’économie, dit-on ?

Selon les informations recueillies par Global Actu, des réflexions sont en cours entre les ministères concernés et les acteurs institutionnels pour trouver des solutions pérennes à ce secteur. L’information vient de la secrétaire d’Etat chargée du secteur informel et de l’inclusion financière, Mazamesso Assih.

«Je peux vous rassurer que les réflexions sont en cours pour acter des solutions pérennes à ce secteur de notre pays. Notre rôle, c’est de trouver des ébauches de propositions concrètes pour ses acteurs. C’est un travail d’ensemble, de réflexion et de synergie avec tous les autres acteurs institutionnels au niveau du pays qui sont touchés par ce secteur», déclarait-elle il y a quelques jours en conférence de presse.

Mais la tâche ne s’annonce pas facile pour certaines raisons de fond, a-t-elle relativisé. La première, selon elle, c’est que la distribution de carburant est une activité réglementée. La 2ème, c’est que pour distribuer du carburant dans un pays, il faut avoir une licence internationale.

«Il s’agit pour nous déjà de voir dans quelle mesure on peut obtenir une autorisation de distribution parce que même si on construisait des cabines pour tous les vendeurs de Boudè, ils resteront hors la loi dans leur activité», a-t-elle prévenu.

Selon la secrétaire d’Etat, qui dit un sujet aussi délicat, dit qu’il faut être participatif dans l’approche afin de ne pas faire des mécontents. «Ce n’est pas par rapport à la forme que nous voulons apporter des solutions mais c’est sur le fond que nous devons leur apporter des solutions pour la pérennisation», note-t-elle.

A quand la fin des réflexions pour passer aux actions concrètes ? Nul ne sait.
... suite de l'article sur Autre presse

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