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Edem Kodjo dézingue la CEDEAO, qualifie les dernières législatives d’’unilatérales’ et propose

Publié le jeudi 14 fevrier 2019  |  Global ACTU
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© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo, politique, littéraire et professeur d`Université.
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Même Edem Kodjo, ancien Premier ministre de Faure Gnassingbé, n’est pas content de la médiation faite par la CEDEAO dans la crise sociopolitique togolaise. Après avoir qualifié cette médiation de ‘désastreuse’, cet ancien président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, parti politique) estime que les solutions proposées par l’institution sous régionale sont ‘boiteuses’, ‘inappropriées’ et ‘iniques’.

Il ira plus loin en traitant les élections législatives du 20 décembre dernier d’élections ‘unilatérales’ dont la date a été fixée par la CEDEAO alors que les réformes préconisées par la feuille de route acceptée de tous ne sont pas encore réalisées. Et la victoire du camp présidentiel ne sert à rien et ne résout rien à la crise, assure-t-il.

«L’impression prévaut que cette institution n’a pas fait grand cas du sort et des attentes du peuple togolais », déplore le président de la fondation Pax Africana dans une interview accordée au journal ’L’Alternative".

A l’état actuel de la situation, cette personnalité togolaise sollicitée dans plusieurs pays pour la résolution des crises politiques, appelle ses compatriotes politiques au réalisme. Selon M. Kodjo, s’il y a une évidence, c’est qu’actuellement l’alternance est une chose partagée par la très grande majorité des Togolais.

«Il y a ceux qui l’avouent, il y a ceux qui le pensent intimement », précise-t-il, prévenant qu’une alternance perçue comme une victoire totale d’un camp sur l’autre ne se réalisera pas.

Il se dit préoccupé par la situation aggravée par les événements du 19 août 2017. « Je suis profondément inquiet sur l’avenir du Togo. Le combat pour la démocratie et l’alternance mené depuis 1990 ne semble pas aboutir jusqu’à ce jour», a-t-il souligné.

En guise de solution, ce Togolais qui avait préconisé au début de la résurgence de la crise une ‘sorte de médiation initiée par des Togolais’, revient à la charge pour appeler ses compatriotes à chercher la vérité entre eux, à se donner des garanties mutuelles et à aborder les rivages du «Grand Pardon».

«Je connais personnellement au moins une douzaine de Togolais de tous bords, des patriotes, qui peuvent en dehors de toutes considérations partisanes, s’asseoir, parler, réfléchir et proposer des solutions à nos problèmes. Il faut qu’on les y encourage», a-t-il lancé.
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