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Le PNUD plaide un modèle de croissance « plus inclusif »
Publié le lundi 3 fevrier 2014  |  AfreePress




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Togo - Le 29 janvier dernier, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a publié un rapport dans lequel est décriée l’inégale répartition des richesses et où l’institution onusienne opte pour le développement d’ « un modèle de croissance plus inclusif ».


Selon le PNUD, 1 % de la population mondiale, « les plus riches », contrôlent environ 40 % des richesses mondiales, tandis que les 50 % de cette même population, « les moins riches », ne détiennent pas plus de 1 % des richesses mondiales.

Dans ce rapport intitulé « L’Humanité divisée : Faire face aux inégalités dans les pays en développement », le PNUD tente de montrer que si rien n’est fait, « les inégalités pourraient saper les fondements mêmes du développement et de la paix sociale et nationale ».

« Les fortes inégalités sapent le développement en entravant les progrès économiques, en affaiblissant la vie démocratique et en menaçant la cohésion sociale. Même si la redistribution reste indispensable à la réduction des inégalités, un changement s’impose en faveur d’un modèle de croissance plus inclusif, qui rehausse les revenus des ménages pauvres et à faible revenu plus rapidement que la moyenne afin de réduire durablement les inégalités. Ce changement est indispensable au programme de développement pour l’après 2015 ».

Au Togo, le gouvernement a lancé le 25 janvier dernier le Fonds National de la Finance Inclusive pour mettre, d’ici les 5 prochaines années, à la disposition de plus de 2 millions de Togolais les services financiers auxquels ils n’avaient accès.
Pour Michel Nadine Kalife, expert en politique économique africaine, il faut mettre au moins 10 milliards à la disposition de ce fonds, et non 2 milliards de francs.

« Si on a perdu déjà 200 milliards pour aider les riches, les profiteurs, les voleurs des banques traditionnelles au Togo, pourquoi ne pas consacrer 10 milliards pour aider les pauvres, ce qui va contribuer au développement. 10 milliards ne valent rien par rapport au budget qui dépasse 800 milliards, c’est à peine 1,2% du budget », a insisté
l’économiste.

Telli K.

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