Modification des statuts des nouveaux bacheliers / Bourses : Le MEET dénonce des "mesures arbitraires" du gouvernement et appelle les étudiants à une AG la semaine prochaine

Société

Publié le mercredi 5 fevrier 2014 | Savoir News

© Autre presse par DR
Komlavi Kondo, président du Mouvement de l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET)

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Le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) - l’un des principaux mouvements estudiantins - a qualifié ce mardi "d’arbitraires", les nouvelles mesures prises par le gouvernement relatives notamment à l’octroi de bourses aux nouveaux étudiants.
Pour manifester leur mécontentement, les responsables du MEET étaient face aux professionnels des médias, rencontre tenue dans les locaux du Centre communautaire de Bè, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Trois points de la décision du gouvernement, rendent furieux les responsables du MEET : les modifications apportées au statut des nouveaux bacheliers, relatives à l’octroi des bourses, l’augmentation du nombre de crédit à valider pour les anciens étudiants et le changement de la situation des allocataires.
"Le MEET déplore que le gouvernement et les autorités universitaires ne consentent pas les efforts qu’il faut pour la promotion sincère de la culture de l’excellence à laquelle les étudiants des deux universités accordent un prix tout particulier", soulignent les responsables du MEET.
Après avoir longuement expliqué les modifications apportées +unilatéralement+ et +sans préavis+ par le gouvernement sur les accords signés en 2011, les responsables ont appelé les étudiants à se tenir prêts pour Assemblée générale la semaine prochaine.
"Nous invitons tous les étudiants à se tenir prêts pour une AG la semaine prochaine. La date leur sera communiquée", a indiqué Komlanvi Akomabou Kondo, le président du MEET.
Ce dernier avait été élu le 13 décembre dernier lors d’une Assemblée générale.
Rappelons que le MEET est considéré comme l’un des principaux mouvements estudiantins pour avoir secoué à plusieurs reprises le gouvernement à travers des manifestations sur le campus.

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