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Caisse d’épargne en Afrique de l’Ouest : les acteurs misent sur la création d’une confédération sous-régionale
Publié le jeudi 6 fevrier 2014  |  Le Soleil


© Autre presse par DR
Mamah Diabagaté, président du Groupe Afrique de l’Ouest de l’Imce


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Une réunion des institutions membres de l’Institut mondial des caisses d’épargne (Imce) en Afrique de l’Ouest s’est ouverte, hier, à Dakar. Occasion saisie par les acteurs pour souligner la nécessité de mettre en place une confédération sous-régionale qui permettra d’assurer la viabilité et la pérennité de ces institutions financières.
Face à une croissance économique qui impacte de plein fouet l’environnement bancaire avec l’apparition de nouveaux groupe régionaux apportant de nouveaux produits et techniques de distribution, il urge, pour les caisses d’épargne et banques de proximité de la sous-région ouest-africaine, de suivre le progrès ou de disparaître. C’est dans le but de faire face à cette nouvelle problématique qu’une réunion regroupant des institutions membres de l’Institut mondial des caisses d’épargnes (Imce) en Afrique de l’Ouest s’est ouverte, hier, à Dakar. L’objectif de cette rencontre, a souligné le président du Groupe Afrique de l’Ouest de l’Imce, Mamah Diabagaté, est de contribuer à la mise en place d’une Confédération des caisses d’épargne et banques de proximité. Cela, dans l’objectif d’apporter des réponses aux préoccupations communes que sont la croissance, le besoin d’innovation et le partage d’expertise.

Nécessité de se regrouper
Selon lui, la mise en place d’un tel mécanisme regroupant des institutions des différents pays de l’Uemoa et de la Cedeao est un « défi » alliant le besoin de se consolider sur le plan institutionnel et la nécessité de se regrouper au-delà des frontières respectives, pour affronter les grands enjeux de la banque de demain. « A un moment où l’on prône les regroupements régionaux, cette initiative pionnière en Afrique constitue le maillage sur lequel va se construire l’intégration ouest-africaine en matière de banque », a soutenu M. Diabagaté. Poursuivant, il a indiqué que les banques postales et caisses d’épargne sont actuellement bousculées par les entreprises de téléphonie cellulaire, développant des produits innovants de transferts d’argent et de collecte de l’épargne. De l’avis du ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, il apparait nécessaire, pour ces différentes institutions, de construire un réseau suffisamment dense de partenaires permettant de maintenir et d’augmenter les parts de marché des acteurs. Quant à Chris de Noose, directeur général de l’Imce, il a fait comprendre que ce groupement sous-régional devra « être une plateforme d’initiatives conjointes et de projets transfrontaliers, visant l’échange d’expériences et la mise en commun de bonnes pratiques afin d’identifier des modèles économiques viables pour les segments à revenus très faibles ».
« Les caisses d’épargne et banques de détail ont un rôle vital dans l’infrastructure économique et sociale des pays d’Afrique où la majorité de la population n’a pas accès aux banques traditionnelles. Elles permettent de financer l’économie réelle, d’encourager les relations interactives et de proximité avec les communautés au service desquelles elles œuvrent… », a-t-il déclaré.

Les caisses d’épargne appelées à se moderniser
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, a insisté sur la nécessité, pour les caisses d’épargne et banques postales, de se moderniser et de travailler en synergie. « Aujourd’hui, nous avons un besoin de modernisation, parce que nous sommes dans un monde où le numérique gouverne l’ensemble des activités. C’est pourquoi il est important que les institutions financières aussi se modernisent et cherchent des synergies d’ensemble à l’échelle sous-régionale qui leur permettront d’être plus efficaces et efficientes », a-t-il laissé entendre. M. Dièye a ajouté que, face à la concurrence de plus en plus exacerbée, des réformes hardies sont nécessaires pour que les caisses d’épargne et les institutions de microfinance puissent proposer des produits adaptés, innovants et rentables. Selon le ministre, il y a un devoir de modernisation des caisses d’épargne afin de donner à chaque citoyen la possibilité de disposer d’un système bancaire.

Ibrahima BA

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