Le discours de Faure Gnassingbé vu par Me Kpande-Adzare

Publié le mardi 30 avril 2019 | icilome

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Les responsables du Mouvement «Togo debout» annoncent un concert pour promouvoir la paix le 22 octobre à Lomé
Lomé, le 16 octobre 2017. Maison de la Santé du SYNPHOT. Au cours d’une conférence de presse, les responsables du Mouvement «Togo debout» annoncent avoir réintroduit une nouvelle déclaration préalable de concert prévu pour se tenir le 22 octobre 2017 à la plage, en face de l’ex Hôtel de la Paix. Cette sortie fait suite à la lettre du président de la Délégation spéciale de la ville de Lomé, le Contre-amiral Fogan ADEGNON, interdisant le concert prévu pour le 15 octobre dernier sur la plage. Motif évoqué par l’autorité compétente dans son courrier : "risque de trouble à l’ordre public". Me Raphaël Kpandé-Adzaré, président de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme, numéro 2 de la Coordination du Mouvement «Togo debout».

Le passage de Faure Gnassingbé devant les députés vendredi dernier à l’Assemblée nationale alimente toujours les commentaires.

Intervenant ce mardi matin dans l’émission "Audi-Actu" sur la radio Victoire FM, Me Raphael Kpandé du Front Citoyen Togo Debout estime que l’acte posé par le chef de l’Etat est à encourager.

"Je pense l’acte posé par le chef de l’Etat est à encourager, même si le message ne contient pas toutes les annonces que les citoyens togolais auraient voulu. Normalement ce discours sur l’état de la nation doit être fait chaque année par le chef de l’Etat. C’est une obligation", a indiqué le responsable du FCTD.

A l’entendre, son plus grand regret, c’est que le chef de l’Etat n’a pas vraiment abordé la crise politique qui mine actuellement le pays. " Normalement ce discours doit concerner la situation qui prévaut actuellement dans le pays. Aujourd’hui, la situation au Togo, c’est vraie que c’est la pauvreté.

Et c’est normal qu’on revalorise le pouvoir d’achat des Togolais. Mais la vraie situation que le pays traverse c’est la crise politique qui s’est exacerbée depuis août 2017. Et cette crise concerne les réformes constitutionnelle et institutionnelle, et le renforcement du processus électoral. A mon humble avis, je crois que le chef de l’Etat devant un parlement ne pouvait que réaffirmer sa volonté d’opérer les réformes qui tardent depuis 2006. Et ces réformes doivent répondre aux aspirations du peuple togolais ", a souligné Me Raphael Kpandé Adzaré.
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