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Des pays africains appellent à résoudre les problèmes d’endettement lors d’une consultation avec la BAD et la Banque mondiale

Publié le lundi 20 mai 2019  |  BAD & Agence Ecofin
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE lance officiellement le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole)
Lomé, le 25 juin 2018. Centre Togolais des Expositions et foires (CETEF). Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est une initiative du Gouvernement togolais qui aura en charge l’élaboration de politiques adaptées au secteur agricole, l’application des outils de gestion des risques visant à attirer les compétences et acteurs clés vers ce secteur via des mécanismes d’incitation et la consolidation des maillons des différentes chaînes de valeurs agricoles. Cette cérémonie de lancement présidée personnellement par Faure GNASSINGBE, a été précédée d’une foire de deux jours qui devra se poursuivre. Le Chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE, était entouré pour la circonstance du Président du FIDA, Gilbert Fossoun HOUNGBO et de Dr Akinwumi ADESINA, président de la BAD. Plusieurs conventions d`accompagnement et de collaboration ont été signées entre différents acteurs du MIFA à cette occasion.
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Les représentants de quatre pays africains ont appelé, vendredi 17 mai, à une approche équilibrée sur la difficulté croissante qu’éprouvent les pays africains à faibles revenus à s’acquitter de leurs dettes lors d’une consultation organisée conjointement, à Abidjan, par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale.

Cet appel commun a été lancé lors d’une réunion de haut niveau portant sur les vulnérabilités de la dette en Afrique, à laquelle participaient les ministres des Finances et de l’Économie de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Sénégal et de la Zambie aux côtés de partenaires du développement.

Le vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, a déclaré que le dialogue sur la viabilité de la dette « ne pouvait pas arriver à un meilleur moment. Cette question est au centre de beaucoup de discussions. La Banque africaine de développement est engagée dans des dossiers très importants : une 7ème augmentation générale de capital et une 15ème reconstitution du Fonds africain de développement », a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture. Selon lui, la gestion de la dette doit tenir compte des besoins en matière d’investissement et de développement.

Pour atteindre ses objectifs de développement durable (santé, éducation et infrastructures), le continent «a besoin de 500 milliards de dollars américains», a estimé Charles Boamah.

Pour Akihiko Nishio, vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement, «l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale et le Fonds africain de développement (FAD) œuvrent en faveur d’une mission commune visant à mieux s’attaquer aux vulnérabilités de la dette dans les pays de l’IDA et du FAD ».

Le ministre des Finances de la Côte d’Ivoire, Adama Koné, a salué la Banque mondiale et le Fonds monétaire international pour leur assistance, mais il a aussi lancé un appel en faveur d’un relèvement des « sources de financement novatrices et stratégiques». Il a souhaité que « des obligations libellées en franc CFA soient disponibles sur les marchés. Si nous disposions d’un mécanisme de garantie, cela nous permettrait d’émettre ces obligations à un prix moindre», a-t-il avancé.

Les représentants de la Zambie et du Sénégal ont indiqué prendre des mesures pour s’attaquer à leur endettement, tandis que le ministre des Finances du Cameroun, Richard Evina Obam, a appuyé l’appel en faveur de sources de financement plus larges, dont celles provenant du monde islamique.

En l’espace de sept ans, le profil de la dette publique dans la plupart des pays africains à faibles revenus et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure s’est considérablement dégradé. Le nombre de pays confrontés à de graves défis d’endettement a doublé.

En janvier 2019, 17 pays emprunteurs auprès de l’IDA et du FAD étaient considérés comme présentant un risque élevé d’asphyxie face à leur endettement extérieur ou en état de surendettement. Ils étaient deux fois moins nombreux en 2013.
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