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Législatives : Le parti OBUTS bientôt en "journée de réflexion" pour évaluer le chemin parcouru et tirer les leçons des législatives
Publié le mercredi 7 aout 2013  |  Savoir News


© Autre presse par DR
Agbéyomé Kodjo, Président National de la formation politique OBUTS.


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Les militants et sympathisants de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo seront bientôt en "journée de réflexion" pour évaluer le chemin parcouru et tirer les leçons des élections législatives du 25 juillet dernier, a appris mardi l’Agence Savoir news auprès dudit parti politique.

Le parti OBUTS a pris part aux législatives sur la liste du Collectif "Sauvons le Togo" (CST), sorti deuxième de scrutin avec 19 sièges, selon les résultats provisoires de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Le parti de M.Kodjo n’a obtenu aucun siège. Ce scrutin a été remporté par l’Union pour la république (UNIR) qui a raflé 62 sièges des 91 sièges. La Coalition "Arc-en-ciel" a enlevé 6 sièges, l’Union des Forces du Changement (UFC) 3 sièges et Sursaut National, 1 siège.

Selon des sources proches de l’OBUTS, cette "journée de réflexion" permettra aux participants de faire une évaluation de la participation de cette formation politique au CST, de même que son ancrage sur le territoire national. Cette rencontre sera l’occasion de "tirer sans faux fuyant", les leçons des législatives.

L’OBUTS a exigé lundi soir, une "mission d’audit dans toutes les circonscriptions électorales afin de faire éclater la vérité des urnes".

"Le scrutin législatif du 25 Juillet 2013 s’est révélé n’être qu’une vaste mystification organisée par le pouvoir en place afin de consolider une situation de statu quo", a estimé ce parti dans un communiqué rendu public.

Le CST avait "catégoriquement rejeté" les résultats de ce scrutin. La Coalition "Arc-en-ciel" a de son côté dénoncé un "scrutin truqué". Pour Yacoubou Hamadou, ministre du travail et candidat élu de l’UNIR, les responsables de ces partis politiques ont plutôt "la colère qui est une conséquence logique de leur lourde défaite".

"On ne va pas à une compétition sans se préparer. Nous étions allés à cette compétition de façon sereine. Nous nous sommes préparés et notre stratégie a gagné. Je pense qu’il revient à chacun de faire le bilan et de tirer les leçons", a-t-il souligné.

Les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle sont toujours attendus par les populations. La Cour doit d’abord statuer sur tous les recours qu’elle a reçus. FIN

Lambert ATISSO

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