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Togo-Panel Watch : Un an après, quel bilan retenir du suivi de la situation des droits de l’Homme ?

Publié le lundi 3 juin 2019  |  Societe civile media
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Panel Watch du mois de mai 2019 centré autour des réformes constitutionnelles du 08 mai au Togo
Lomé, le 16 mai 2019. Salle de conférence de l’hôtel Eda Oba. Le Panel Watch de ce mois de mai 2019 avait un thème d’actualité: «La révision constitutionnelle, la lutte contre l’impunité, la reddition des comptes et la protection des Droits de l’Homme». Presque toutes les personnalités, issues de partis politiques et de la Société civile qui étaient autour de la table ronde dans le cadre du «Panel watch» de mai 2019, ne semblent pas très satisfaites des réformes constitutionnelles opérées le 08 mai dernier par la 6è législature. Même si certains optimistes croient fort en une possibilité d`améliorer le contenu du Texte fondamental du Togo, plusieurs sont ceux qui crient à la trahison des aspirations du peuple. Pour Agbéyomé Kodjo, ancien Premier Ministre et actuel député à l’Assemblée Nationale, ces réformes opérées ne font «la fierté» de personne, mais il était nécessaire de marquer ce pas vers l’avant. Ont participé à cette rencontre d’échanges des députés, des leaders politiques de différents bords, des acteurs de la Société civile et des journalistes.
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En Mai 2018, le Centre de Documentation et de Formation sur les droits de l’Homme (CDFDH) a initié le Panel Watch. Composé de personnalités de la société civile reconnues pour leur indépendance, leur crédibilité et leur expérience, le Panel Watch se veut un cadre d’analyse, à l’aune des standards internationaux, de la situation sociopolitique en générale et celle relative aux droits de l’Homme en particulier au Togo.

Depuis sa création, le Panel Watch a organisé plusieurs sessions. Ces rencontres périodiques ont permis à plusieurs acteurs de la société civile, de partis politiques, d’acteurs sociopolitiques et membres du gouvernement de s’expliquer et de réfléchir sur différents aspects de la gouvernance politique et des droits de l’homme au Togo. Les activités organisées ont surtout été marquées par la qualité des membres du Panel Watch, par les thématiques abordées et par la multitude d’acteurs interpellés.

Un panel de haut niveau

Le Panel Watch jouit d’une crédibilité qui se fonde sur celle des membres qui la composent. Ces « experts indépendants de la société civile », entre autres, avocats, juristes, acteurs de défense des droits de l’Homme, journalistes, portent un regard averti et neutre sur les mécanismes de protection des droits de l’homme au Togo. Une considération qui fait de leurs analyses des bases solides de réflexion et d’action en faveur des droits de l’homme mais aussi une garantie pour la mise en œuvre des recommandations formulées. Si leurs actions entrent exclusivement dans le cadre des sessions périodiques, elles permettent également d’attirer l’attention du public et de susciter le débat autour des thématiques indispensables à une meilleure protection et promotion des droits de l’homme au Togo.

Des thématiques cruciales

Cadre de discussion, de partage et d’analyse afin d’évaluer la mise en œuvre par l’Etat togolais des recommandations des différents mécanismes internationaux, notamment au niveau de l’ONU en matière de protection des droits de l’Homme, le premier «Face au Panel» a planché sur «La problématique de la protection de l’espace civique au Togo».

Une occasion d’analyser le dispositif actuel de jouissance des droits et libertés d’association, de réunion et de manifestations dans le pays.En cause, les restrictions aux droits de manifester et de réunion qui tranchent avec les mesures censées être prises par le Togo pour se conformer aux recommandations des instances internationales.Le Panel a plaidépour le renforcement de l’espace civique au Togo.

La deuxième session a porté sur « La protection des droits de l’homme par les institutions : l’indépendance institutionnelle en débat ». Elle a vu la présence effective de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), de la Cour Suprême, du Médiateur de la République et des représentants de partis politiques. Les institutions ont exposé aux acteurs de la société civile et aux membres du Panel, les actions menées pour l’amélioration du cadre de promotion et de protection des droits de l’Homme au Togo.
Consacrée à la révision constitution adoptée au parlement le 08 mai dernier, la troisième session qui a eu pour thème « La révision constitutionnelle au Togo, la lutte contre l’impunité et la protection des droits de l’Homme »,a permis d’échanger avec différents acteurs concernés ; notamment les parlementaires sur certaines dispositions des nouveaux textes en rapport avec la lutte contre l’impunité, la reddition des comptes et la protection des droits de l’Homme.

Une multitude d’acteurs interpellés

Des responsables d’institution de la République, de partis politiques de tous bord et d’organisations de la société civile, se sont tous prêtés à l’exercice. Ces animateurs de la la vie sociopolitique du pays ont bien voulu s’expliquer devant les membres du Panel Watch témoignant de leur engagement pour l’amélioration du cadre légal et opérationnel relatif aux droits de l’Homme et la lutte contre l’impunité. Le nombre sans cesse croissant des participants à ces «Face au panel» montrent, par ailleurs, l’intérêt que ces acteurs accordent aux thématiques abordées.

C’est ainsi que les membres du «Panel Watch» ont interpellé, entre autres, des représentants des départements ministériels (Ministère de la sécurité, ministère de la justice), les membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), de la Cour Suprême, le Médiateur de la République ainsi que les représentants des partis politiques de tous bords et des Organisations de la société civile.
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