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CAN 2019 : qui sont les entraîneurs les mieux payés d’Afrique ?

Publié le mardi 2 juillet 2019  |  Jeune Afrique
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© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Ballon d`or Africain 2015: Pierre-Emérick Aubameyang décroche le titre
Jeudi 7 janvier 2015. Abuja - Nigeria. Le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang a été élu joueur africain de l’année 2015, devant l’ivoirien Yaya Touré. Photo: Hervé Renard.
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D'un sélectionneur à l'autre, les différences sont significatives... Ainsi, le Burundais Niyungeko gagne 240 fois moins que le Mexicain Aguirre en Égypte. Jeune Afrique a mené l'enquête.

On peut être le sélectionneur d’une des 24 équipes qualifiée pour la phase finale Coupe d’Afrique des nations (CAN) et être le moins bien payé du continent. Le Burundais Olivier Niyungeko, avec ses 450 euros mensuels (295 200 francs CFA), illustre ce paradoxe. Cela représente environ quinze fois le salaire moyen du Burundi, mais cela en dit long sur les différences qui existent entre les différents pays.

Les rémunérations sont, à quelques exceptions près, prises en charge directement par les États. Les gouvernements ne peuvent pas dépasser certaines limites, même si, comme cela s’est déjà vu, le salaire d’un entraîneur est partiellement pris en charge par un sponsor.

Les chiffres que Jeune Afrique a pu se procurer montrent également que tous les étrangers ne touchent pas des salaires princiers. La plupart d’entre eux bénéficient malgré tout de rémunérations confortables, mais c’est également le cas de plusieurs sélectionneurs africains. Les salaires que nous divulguons ici nous ont, dans certains cas, été communiqués par les sélectionneurs eux-mêmes. Il faut ajouter à ces rémunérations les différentes primes et avantages en nature négociées par les intéressés : logement, voiture, téléphone, billets d’avion…

Javier Aguirre, le mieux payé

Avec un salaire mensuel de 108 000 euros (70 843 000 francs CFA), le Mexicain Javier Aguirre (Égypte) est le coach le mieux rémunéré en Afrique. Son prédécesseur, l’Argentin Hector Cuper, était encore mieux payé : 125 000 euros par mois.

Si l’on s’en tient aux seuls finalistes de la CAN égyptienne, Javier Aguirre devance le duo néerlandais Clarence Seedorf-Patrick Kluivert (Cameroun), rémunéré à hauteur de 96 000 euros par mois, suivi par le Français Hervé Renard (Maroc), qui touche mensuellement quelque 80 000 euros. C’est un autre étranger, l’Écossais Stuart Baxter, qui occupe la 3e marche du podium, avec des émoluments estimés à 62 300 euros.

Premier Africain de la liste : Belmadi

Le premier africain à apparaître sur cette liste est l’Algérien Djamel Belmadi qui, grâce à ce seul poste, voit son compte en banque s’épaissir tous les mois d’environ 55 000 euros.

Derrière ce top 5, l’Allemand Gernot Rohr (Nigeria) se situe dans la fourchette haute, avec 49 700 euros par mois.

Derrière, le Belge Paul Put, finaliste de la CAN 2013 avec le Burkina Faso, a signé un contrat avec la Guinée lui assurant un salaire mensuel de 30 000 euros. Le Congolais Florent Ibenge, sélectionneur des Léopards, le Français Alain Giresse en Tunisie et le Ghanéen James Kwesi Appiah émargent quant à eux à 25 000 euros, juste devant le Français Michel Dussuyer, dont le salaire a été revalorisé après la qualification du Bénin, et qui perçoit désormais 24 000 euros chaque mois.

Aliou Cissé, qui était il y a un an le coach le moins bien payé de ceux participant à la Coupe du monde en Russie, a vu son revenu mensuel passer de 16 600 euros à 23 000 euros, soit autant que Corentin Martins en Mauritanie.


Derrière, le Belge Paul Put, finaliste de la CAN 2013 avec le Burkina Faso, a signé un contrat avec la Guinée lui assurant un salaire mensuel de 30 000 euros. Le Congolais Florent Ibenge, sélectionneur des Léopards, le Français Alain Giresse en Tunisie et le Ghanéen James Kwesi Appiah émargent quant à eux à 25 000 euros, juste devant le Français Michel Dussuyer, dont le salaire a été revalorisé après la qualification du Bénin, et qui perçoit désormais 24 000 euros chaque mois.

Aliou Cissé, qui était il y a un an le coach le moins bien payé de ceux participant à la Coupe du monde en Russie, a vu son revenu mensuel passer de 16 600 euros à 23 000 euros, soit autant que Corentin Martins en Mauritanie.


Quant au Malien Mohamed Magassouba, sa situation est particulière. Il bénéficie de son salaire de Directeur technique national (DTN), estimé à environ 1 500 euros par mois, amélioré par les primes de match et de qualification. Mais il doit signer très prochainement un contrat de sélectionneur, qui comprendrait un salaire revu à la hausse.

Et ailleurs en Afrique ?

Claude Le Roy, qui n’a pas réussi à qualifier le Togo, émarge à 38 000 euros par mois. Fraîchement nommé au Gabon, Patrice Neveu touchera autant que Daniel Cousin, son prédécesseur, soit environ 30 000 euros par mois.

Le Portugais Paulo Duarte (Burkina Faso) et le Brésilien Valdo (Congo) gagnent 25 000 euros par mois, un peu plus que l’Espagnol Angel Lopez Ruano en Guinée équatoriale (20 000 euros).

De son côté, le Portugais Abel Xavier atteint 13 500 euros au Mozambique. Plusieurs sélectionneurs gagnent environ 10 000 euros par mois : le Suisse Raoul Savoy (Centrafrique), le Rwandais Vincent Mashami, le Belge Tom Saintfiet en Gambie, le Portugais Rui Aguas au Cap-Vert et le Libyen Fawzi Al-Issawi.

Le Croate Zdravko Logarusic est payé à hauteur de 6 300 euros par mois au Soudan. Mais beaucoup gagnent moins de 5 000 euros par mois.


En dessous de 5000 euros par mois

C’est le cas du Serbe Kosta Papic à l’eSwatini (4 500 euros), d’Abraham Mebratu en Éthiopie, d’Amir Abdou aux Comores et de John Keister en Sierra Leone avec 4 000 euros.

Avec 3 500 euros par mois, on retrouve le Français Julien Mette (Djibouti), le Ghanéen Bashir Hayford (Somalie) et Mogomotsi Mpote (Botswana).

Adam Siddorn (Lesotho), Make Mwase (Malawi), Thoma Kojo (Liberia), et le Camerounais Gustave Clément Nyoumba à São Tomé-et-Príncipe émargent quant à eux entre 2 500 euros par mois et 3 000 euros.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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