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Jean Kissi répond à Jean Pierre Fabre : « Il faut une autocritique de l’opposition »
Publié le mercredi 7 aout 2013  |  L’Union


© Autre presse par DR
Jean Kissi


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Le samedi dernier à la plage, lors de la marche traditionnelle des samedis du CST et du FRAC, le président de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) Jean Pierre Fabre a égratigné la coalition Arc-en-ciel.

Jean Pierre Fabre n’est pas passé par quatre chemins pour demander aux autres partis politiques de l’opposition de se rallier à son parti, parce que les résultats des dernières élections législatives sont clairs. Jean Pierre Fabre s’estime désormais être le chef incontesté de l’opposition, fier du statut et de ce trophée de guerre que viennent de lui donner les résultats des législatives 2013.

Ce mercredi 7 aout 2013, Jean Kissi a répondu au président de l’Alliance nationale pour le changement (Anc).

Pour le secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR), membre de la Coalition Arc-en-ciel : « L’UFC était dans la danse, si on boycottait ces élections, il y aurait une Assemblée nationale monocolore. Moi je ne faisais que pleurer sur les médias parce qu’on a n’a pas fait une liste commune. Il n’était pas question qu’on aille à ses élections à rangs dispersés. Nous devons former un bloc face à Unir ».

Il a ajouté que : « Les gens ont dit le jour de l’élection à Vogan que voter Arc-en-ciel, c’est voter Unir. Ceux là n’ont pas voté Arc-en-ciel. Après les élections Jean Pierre Fabre s’attaque à nous. Au lieu de faire une autocritique, on s’attaque à nous et qu’on est le chef de l’opposition ».

Avec le nouveau statut de l’opposition, il sera difficile au parti de Jean Pierre Fabre de faire une union de l’opposition et de désigner un autre opposant à part lui pour affronter la majorité présidentielle à l’élection présidentielle de 2015.

Apparemment, Jean-Pierre Fabre prend ses vessies pour des lanternes. Le statut du chef n’est pas seulement conféré par la Constitution, cela doit relever de l’évidence et s’imposer catégoriquement. Et pour les membres de la coalition Arc-en-ciel, le président national de l’ANC n’est pas d’évidence le chef.

Donald

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