Formation en entrepreneuriat des jeunes : Quelque 200 jeunes en création et gestion de micro-entreprises et 150 acteurs du PDC-L, formés à compter du 12 Août prochain

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Publié le jeudi 8 aout 2013 | Savoir News

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Mme Victoire Tomégah-Dogbé

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Quelque 200 jeunes togolais (sans emploi) en création et gestion de micro-entreprises et 150 acteurs du Programme de Développement Communautaire dans les quartiers vulnérables de Lomé (PDC-L) vont bénéficier du 12 au 19 août prochain, d’une série de formations sur l’entrepreneuriat, la création des emplois verts et la gestion des crédits. L’annonce a été faite ce mercredi par Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

Plusieurs personnalités dont Mme Sahouda Gbadamassi-Mivedor, directrice générale du Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIEJ), Damien Mama, représentant résident-adjoint du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) étaient présentes.

Initiée par le FAIEJ dans le cadre de son appui technique et financier à l’endroit des jeunes primo entrepreneurs, cette série de formations visent à les outiller et renforcer les capacités de ces jeunes, afin qu’ils puissent élaborer des plans d’affaires en vue d’obtenir un crédit pour leur réalisation.

Les formations se dérouleront dans trois localités : Maritime, Kpalimé et Atakpamé. A Lomé, la formation réunira les acteurs de développement dans le cadre du PDC-L, piloté par l’Agence Nationale d’Appui au développement à la Base (ANADEB). Objectif principal : amener les habitants des quartiers bénéficiaires du PDC-L à non seulement, améliorer leur revenu par une bonne maîtrise de leurs activités, mais aussi les amener à constituer un noyau de personnes ressources sur les thématiques abordées à travers le programme.

Selon la ministre du développement à la base, les jeunes doivent être des leaders engagés dans leur communauté : "avec ce qu’ils apprennent, ils doivent être en mesure de se faire confiance et surtout de créer cette confiance autour d’eux, afin d’entraîner d’autres jeunes".

"Ces jeunes qui sont formés sont appelés à être des relais dans leur communauté", a souligné Mme Victoire Tomégah-Dogbé qui a profité de l’occasion pour "saluer l’engagement des différents partenaires aux côtés du gouvernement, dans la mise en œuvre des différents programmes dont les actions sont complémentaires".

Rappelons que le FAIEJ est un établissement public doté de la personnalité morale, d’une autonomie financière et placé sous la tutelle du ministère du développement à la Base, de l’artisanat, de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes.

Ouvert à tout jeune ayant une idée de création d’emploi, le FAIEJ ambitionne de financer les projets "pertinents, réalistes et réalisables" dans tous les secteurs d’activités, principalement le secteur agricole, la transformation agro-alimentaire, la production céréalière, le secteur de l’artisanat, le secteur des technologies de l’information et de la communication, sans oublier celui des énergies renouvelables. FIN

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