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Judo : avec son quatrième sacre, Clarisse Agbegnenou devient la Française la plus titrée de l’histoire des Mondiaux

Publié le mercredi 28 aout 2019  |  Le Monde
Clarisse
© Autre presse par Le Monde
Clarisse Agbegnenou, née le 25 octobre 1992 à Rennes en France, judoka française d`origine togolaise évoluant en moins de 63 kg (poids mi-moyens)
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En décrochant l’or à Tokyo, un an avant les Jeux olympiques, la judoka est devenue, mercredi, la Française la plus titrée de l’histoire des championnats du monde.



Sa détermination n’a pas de limite et sa soif de victoires est inextinguible. Obsédée par son échec à conquérir l’or olympique il y a trois ans à Rio (« seulement » médaillée d’argent), Clarisse Agbegnenou n’arrête plus de gagner depuis lors. Une série en cours impressionnante : sa dernière défaite remonte à décembre 2017, en demi-finale du Masters face à la redoutable Japonaise Miku Tashiro, son adversaire encore aujourd’hui en finale des Mondiaux, à Tokyo, mercredi 28 août.

Lors d’un combat étouffant et ardu, la Française a dû s’arracher au bout du bout du golden score, après 11 min et 11 s, avant de terrasser sur le fil la coriace Japonaise. Agbegnenou s’est d’abord montrée sans pitié lors de ses premiers combats avant de puiser dans ses ressources pour remporter son quatrième titre mondial dans la catégorie des moins de 63 kg (2014, 2017, 2018 et 2019), soit un de plus qu’un trio prestigieux composé de Lucie Décosse, Gévrise Emane et Brigitte Deydier. Elle est ainsi devenue, à 26 ans, la judoka française la plus titrée de l’histoire des championnats du monde.

Il ne manque plus qu’à ajouter à son impressionnante collection, qui compte aussi quatre titres européens, la fameuse médaille d’or aux JO. Cela tombe bien : la championne tricolore, numéro un de sa catégorie, aura l’occasion de prendre sa revanche olympique dans un an et exactement au même endroit, la salle mythique du Nippon Budokan, en plein cœur de la capitale japonaise, tout près du Palais impérial.

Une finale au bout du suspense


Attendue comme sauveuse de l’équipe de France de judo, privée de Teddy Riner, qui prépare dans l’ombre la quête de son troisième titre olympique, Clarisse Agbegnenou n’a pas failli à son statut. Sa médaille d’or est la première distinction décrochée par le judo tricolore lors de ces Mondiaux 2019. L’équipe de France a accumulé les cinquièmes places depuis le début de la compétition, toutes acquises par ses judokas. Jusqu’à présent, aucun judoka français n’a atteint les quarts de finale…

Durant ses trois premiers combats, Clarisse Agbegnenou s’est montrée expéditive. Au total, elle a passé à peine plus d’une minute et quarante secondes sur le tatami, le temps nécessaire pour infliger trois ippons définitifs à ses adversaires (la Britannique Schlesinger, la Mexicaine Awiti Alcatraz sur étranglement et surtout la Taïwanaise Liao Yu-jung, en treize secondes).

En demi-finale, le niveau de difficulté est monté d’un cran. La Française a bataillé mais s’est finalement imposée tout en maîtrise face à la très physique Néerlandaise Juul Franssen, grâce à un Waza-ari obtenu après 15 s d’immobilisation, manquant pour trois secondes seulement l’ippon accordé automatiquement après 20 s dans la même position au sol.


Les Jeux en ligne de mire

Avant l’entrée en lice de sa championne, le responsable de l’équipe de France féminine, l’ancien judoka Larbi Benboudaoud (médaillé d’argent aux JO 2000 et médaillé d’or mondial en 1999), ne doutait pas de sa motivation : «Il est clair et net qu’elle ne vient pas pour l’argent ou le bronze. Je n’ai pas besoin de lui transmettre la culture de la gagne, elle l’a».

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