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Conseil de l’Entente : les terroristes seront de moins en moins en sécurité

Publié le mardi 17 septembre 2019  |  Global Actu
12e
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
12e réunion du Conseil des ministres du Conseil de l`Entente
Lomé, le 10 décembre 2017. Hôtel Sarakawa. 12e réunion du Conseil des ministres du Conseil de l`Entente. Le Secrétaire exécutif du Conseil de l`Entente, Dr Patrice Kouame.
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Ces 5 dernières années, 4 des 5 Etats membres du Conseil de l’Entente ont déjà été la cible d'attaques terroristes. Après le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, c’est le tour récemment du Bénin d’être frappé. Pas question de laisser les terroristes compromettre les efforts de développement dans cet espace sous régional. Le Conseil choisit désormais de mettre l’accent sur la prévention. Vendredi prochain, les ministres de la sécurité et des frontières des 5 pays du conseil adopteront un projet de directive allant dans ce sens.

Pour l’heure, c’est le comité des experts en charge de la sécurité des pays membres de cet espace qui tiennent leur 4ème réunion ordinaire à Lomé. Ouvrant les travaux mardi à Lomé, le colonel Yotrofèi Massina, Directeur général de la gendarmerie nationale togolaise a planté le décor. Ce n’est plus un secret pour personne, les pays de l’espace Entente à l’instar des pays de la sous-région ouest africaine font de plus en plus face à une dégradation de la situation sécuritaire ces dernières années, a-t-il déclaré.

«Cette situation préoccupante, marquée par de nouvelles formes de menaces, la montée en puissance du terrorisme, de l’extrémisme violent, de crimes frontalières organisées et les menaces de tout genre, constituent des obstacles de taille à la stabilité nationale et régionale, à la sécurité et à la croissance économique», a lancé le représentant du ministre de la sécurité togolaise.

Patrice Kwamé, le Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente poursuivra en disant que la sous-région traverse une période troublée de son histoire. « La paix chèrement acquise depuis les indépendances est aujourd’hui menacée par de nouvelles formes de violence dont le terrorisme est assurément la plus sournoise. Le terrorisme s’attaque non seulement aux institutions de nos Etats mais remet en cause les fondements culturels de nos sociétés », a-t-il précisé.

Bref, ce que visent les terroristes, soutiennent les experts en travaux, c’est carrément de remettre en cause l’existence des Etats et de compromettre vraiment les efforts de développement. Au Conseil de l’Entente, le choix est clair : il faut mettre l’accent sur la prévention. Dans ce sens, des pas décisifs ont été posés à travers 2 ateliers régionaux sur la prévention de l’extrémisme violent qui ont eu lieu en mai 2018 à Abidjan et en mai 2019 à Ouagadougou, dans le but de renforcer les capacités des experts des pays membres du Conseil de l’Entente.


«La 4ème réunion des experts de ce jour est consacrée à la capitalisation des conclusions et recommandations de ces 2 ateliers. Le Conseil de l’Entente a conçu un projet de directive communautaire qui va être validé par les experts et qui sera soumis vendredi prochain aux ministres en charge de la sécurité et des frontières. C’est une directive constituée de lignes directrices recommandée à l’ensemble des 5 Etats membres pour qu’on arrive à une sorte de mutualisation des forces pour que notre espace devienne un lieu où les terroristes se sentiront de moins en moins en sécurité », a confié à la presse Moko Issa, directeur du département de la coopération politique, de la paix et de la sécurité.

Cette directive est une proposition de gestion stratégique des menaces terroristes qui permettra aux Etats membres de renforcer leur coopération sécuritaire. Cela conduira, dit-on, à la définition d’une politique nationale de défense et de sécurité. Les gouvernements feront ensuite voter les lois de programmation en matière de défense et de sécurité qui leur donneront les moyens de mise en œuvre de cette politique.

L’autre point clé de cette directive, c’est la gestion des frontières. Il est établi que les terroristes investissent les zones frontalières qui sont généralement très peu encadrées par les services étatiques. La directive en question recommande l’élaboration d’une politique de gestion intégrée qui prendra en charge tous les problèmes qui se posent aux populations frontalières.



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