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Riposte au VIH le long du corridor Abidjan-Lagos: Le projet «Dindji» clôturé à Lomé

Publié le vendredi 27 septembre 2019  |  Agence de Presse Togolaise
Lancement
© aLome.com par Parfait
Lancement de la phase terrestre du Guichet unique
Lomé, 09 juillet 2015. Frontière terrestre Lomé/Aflao. En présence de plusieurs autorités et responsables de la SEGUCE TOGO, l`exploitation du Guichet unique connaît une nouvelle phase. Ce Guichet est une plateforme web dématérialisée, accessible 24h/24 et reliant plusieurs acteurs.
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Le projet «Dindji», une initiative du gouvernement américain a été clôturé, le mardi 24 septembre à Lomé.
Ce projet régional a été exécuté par l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) en partenariat avec le Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS) du Bénin et celui du Togo pour une durée de 4 ans grâce au financement de l’USAID à hauteur de 2,980 millions USD.

Il a concerné deux populations clés, notamment les Professionnelles de sexe (PS) et leurs clients et les Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sur la portion bénino-togolaise du corridor Abidjan-Lagos. L’objectif de renforcer la qualité des services VIH transfrontaliers offerts aux populations clés le long du corridor Abidjan-Lagos, d’augmenter l’utilisation des services par les populations clés et d’améliorer l’environnement socio-culturel et juridique pour un meilleur accès aux soins par les populations clés.

La rencontre a permis aux différents partenaires de présenter les résultats obtenus, des témoignages des bénéficiaires directs, à l’issue de la mise en œuvre du projet. Il a été question d’amener les bénéficiaires à s’approprier les acquis pour en vue d’un changement de comportement pour la prévention au VIH.
Il ressort de la présentation que l’utilisation de préservatifs et du gel lubrifiant par les HSH et les PS a doublé entre 2015 et 2018, l’intégration des pairs aux équipes de soins, la fréquentation des centres de santé pilotes par les HSH et PS a aussi augmenté. On note également une augmentation de plus de 300% du nombre de cibles dépistés au VIH et ayant retiré le résultat du test et de 68,8% du nombre de cas d’IST pris en charge chez les HSH et les PS entre 2016 et 2018 ainsi qu’une amélioration de la documentation des cas de Violences basées sur le genre (VBG).


Ces résultats sont les fruits des activités menées à savoir, le renforcement des capacités des équipes des centres et ONG partenaires, des formations à l’endroit de plus 500 agents des établissements de santé et de 80 leaders communautaires issus des populations clés sur les relations avec les médias ; de 80 patrons de presse et journalistes et de 36 avocats, juges et magistrats du Bénin et du Togo.
Outre ces résultats, on relève aussi des meilleures pratiques, telles que la sensibilisation des populations clés par leurs pairs webmasters et l’offre de stages aux équipes nationales de soins aux populations clés du Bénin et du Togo à la clinique Espace de confiance d’Abidjan.
Par ailleurs, les bénéficiaires directs dans leurs témoignages ont émis le souhait de voir le projet se prolonger en vue de pérenniser les acquis.


Le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Agossou Abram Amétépé a salué les résultats obtenus à l’issue de la mise en œuvre de ce projet. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre les actions qui se traduisent par le lancement bientôt d’un autre projet à l’endroit de cette même cible au Togo. Dr Agossou a convié les bénéficiaires à préserver les acquis et à les mettre en exergue pour relever les défis face à cette pandémie. Il a ensuite exprimé la gratitude du gouvernement à l’USAID pour son soutien et félicité les différents partenaires de mise en œuvre du projet « Dindji » pour l’efficacité et la collaboration avec lesquelles il a été exécuté.


Pour le secrétaire exécutif de l’OCAL, Idrissa Koné, les objectifs sont largement atteints, grâce aux interventions menées pour renforcer le plateau technique et amélioré l’environnement juridique et social notamment la réduction de la stigmatisation et la discrimination des populations clés. Il a rappelé que l’OCAL est née de la volonté de cinq chefs d’Etat (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Bénin et Togo) d’apporter en complément aux réponses nationales une réponse transfrontalière à la vulnérabilité au VIH des populations mobiles et de faciliter la libre circulation des personnes et des biens. M. Koné a salué l’esprit de collaboration et de partenariat entre les acteurs tout au long de la période de la mise œuvre du projet.


Selon le coordonnateur national adjoint du Secrétariat permanent du CNLS-IST, Damien Amoussou, les stratégies développées et mises à l’épreuve ont contribué à donner une réponse plus humaine aux interventions déployées à travers ce projet. Il a souligné que c’est à travers cette mobilisation continue des différentes parties prenantes que le pays peut enregistrer des résultats importants dans la marche vers l’atteinte des objectifs 90- 90-90 de l’ONUSIDA en 2020, ceux de PND d’ici 2022 en son axe 3.

ATOP/TGB/BA

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