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L’agriculture, le souffre-douleur des banques togolaises

Publié le lundi 7 octobre 2019  |  Togo First
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Le Salon International de l`Agroalimentaire de Lomé (SIALO) a connu sa 6ème édition
Lomé, du 05 au 10 octobre 2017. Site du CETEF. Le Salon International de l`Agroalimentaire de Lomé (SIALO) a connu sa 6ème édition. On notera une décrue de l`affluence lors de cette édition 2017, mais les organisateurs poursuivent leurs innovations. Ainsi, SIALO 2017 a été couplé à la "3ème Exposition de l`emballage et du packaging".
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Au Togo, l’agriculture ne bénéficie que des « miettes » des crédits accordés par le secteur bancaire, alors qu’elle présente 40% du PIB et occupe 60% de la population, s’inquiète Demba Tignokpa, ministre de la planification du développement.

Fin juin 2019, les crédits à l’agriculture ne représentaient que 0,2% du total des financements bancaires (quasiment au même niveau qu’il y a un an au lancement du MIFA). Alors qu’avec le MIFA, le gouvernement entend porter les crédits consacrés au secteur agricole à 5% d’ici 2020, on est encore bien loin des objectifs de Noël Bataka, ministre en charge de l’Agriculture.

Globalement, l’économie togolaise, comme nombre de ces voisines, est sous-financée par ses banques. Le financement bancaire ne représentait que 40% du PIB au terme du premier semestre. Il serait même moins orienté vers les secteurs socialement importants.

«Comme il a été relevé lors de nos précédentes sessions, les financements demeurent peu orientés vers l’habitat et l’agriculture, en dépit de l’importance de ces secteurs dans le développement économique et social du pays», constate Demba Tignokpa, à l’ouverture du 3e conseil national sur le crédit, jeudi dernier.

Et d’enjoindre banques et parties prenantes à « œuvrer pour relever le niveau des nouvelles mises en place de crédits et changer la structure de financement au profit des secteurs porteurs d’une croissance inclusive, surtout les secteurs de l’habitat et de l’agriculture». Bien que les banques locales : Orabank, la BTCI et la BOA aient apporté au cours de la période des soutiens au MIFA, ces chiffres montrent que ces appuis sont largement en deçà de leur capacité à financer le secteur le plus important de l’économie togolaise qui est le secteur agricole.

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