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Burkina Faso : les avocats de la famille Sankara plaident pour l’extradition de Blaise Compaoré

Publié le mardi 15 octobre 2019  |  Jeune Afrique
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© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Vendredi 28 Mars 2014. Yamoussoukro. Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo : Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso
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Les avocats de la famille de Thomas Sankara, le père de la révolution burkinabè tué lors du coup d’État d’octobre 1987, ont dit «espérer voir» extradé l’ancien président Blaise Compaoré, exilé depuis sa chute en 2014 en Côte d’Ivoire.



«On espère voir l’extradition de Blaise Compaoré», a déclaré lundi lors d’un point de presse Me Prospère Farama, l’un des avocats de la famille du président Sankara, à la veille du 32e anniversaire de sa mort. « Il serait bon pour tout le monde, pour la conscience collective Burkinabè (et) pour Blaise Compaoré lui-même, et même ses supporters qu’il puisse venir au Burkina et être entendu par la justice, qu’il puisse se défendre et donner sa version», a-t-il insisté.

Thomas Sankara a été tué par un commando le 15 octobre 1987 à 37 ans lors du coup qui porta au pouvoir son compagnon d’armes, Blaise Compaoré. La mort de Sankara, devenue une figure panafricaine, était un sujet tabou pendant les 27 ans de pouvoir de Compaoré, renversé par une insurrection populaire en octobre 2014. L’affaire judiciaire a été relancée sous la transition et un mandat d’arrêt a été émis contre lui par à justice burkinabé le 7 mars 2016.


Blaise Compaoré vit en Côte d’Ivoire où il a obtenu la nationalité ivoirienne grâce à sa femme et à ce titre ne peut être extradé. Il a longtemps été un soutien de poids de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. «J’espère que le mandat qui a été émis s’il refuse volontairement de venir se défendre sera exécuté parce que la Côte d’Ivoire et le Burkina sont des Etats de droit, et les Etats de droit respectent les principes de droit», a souhaité Me Farama.



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