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’Certains politiciens ont en tête de remettre en cause tout le processus démocratique’

Publié le vendredi 18 octobre 2019  |  Republic of Togo
Panel
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Panel Watch du mois de mai 2019 centré autour des réformes constitutionnelles du 08 mai au Togo
Lomé, le 16 mai 2019. Salle de conférence de l’hôtel Eda Oba. Le Panel Watch de ce mois de mai 2019 avait un thème d’actualité: «La révision constitutionnelle, la lutte contre l’impunité, la reddition des comptes et la protection des Droits de l’Homme». Presque toutes les personnalités, issues de partis politiques et de la Société civile qui étaient autour de la table ronde dans le cadre du «Panel watch» de mai 2019, ne semblent pas très satisfaites des réformes constitutionnelles opérées le 08 mai dernier par la 6è législature. Même si certains optimistes croient fort en une possibilité d`améliorer le contenu du Texte fondamental du Togo, plusieurs sont ceux qui crient à la trahison des aspirations du peuple. Pour Agbéyomé Kodjo, ancien Premier Ministre et actuel député à l’Assemblée Nationale, ces réformes opérées ne font «la fierté» de personne, mais il était nécessaire de marquer ce pas vers l’avant. Ont participé à cette rencontre d’échanges des députés, des leaders politiques de différents bords, des acteurs de la Société civile et des journalistes. Dr E. Folly Gadah
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Le CAR, l’une des composantes de l’opposition, demande une relecture de la loi sur le statut de l’opposition.

Pour Ekoué Gadah Folly, l’un des responsables de l'UFC – l’actuel chef de file de l’opposition – cette démarche est singulière.

C’est ce qu’il confie dans un entretien à Republicoftogo.com.

Republicoftogo.com : La proposition du CAR vous semble-t-elle légitime ?

Ékoué Gadah Folly : Sur la forme, le CAR a soulevé certains des problèmes qui peuvent être jugés pertinents et objectifs. La question notamment des différentes institutions intervenant dans l’organisation des élections n'est pas un problème anodin.


Sur la question du statut de l’opposition, il faut rappeler qu’en 2018, le CAR a délibérément refusé de participer aux élections législatives. Ce parti s’est donc mis en retrait. Le CAR est désormais une formation extraparlementaire.

A l’approche du scrutin présidentiel, le CAR se rend compte qu'il s'est mis en marge de son fait des institutions intervenant dans l’organisation du scrutin.

La demande du CAR nous semble donc bien singulière.

Republicoftogo.com : L’UFC est-elle favorable recomposition de la Commission électorale ; ce que demande le CAR ?

Ékoué Gadah Folly : Ce n'est pas un problème majeur. La Céni a des représentants issus de différents partis sur la base de la représentation de l’Assemblée nationale.

A quoi donc pourrait bien servir une recomposition, d’autant qu’à ma connaissance il n’y a pas de nouvelles élections législatives prévues !

Sans doute certains politiciens ont en tête de remettre en cause tout le processus démocratique.

A quelques mois des présidentielles, le CAR veut modifier les principales dispositions régissant l’organisation du scrutin.

... suite de l'article sur Autre presse

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