Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

UEMOA : Faible progression du taux de bancarisation strict en 2018

Publié le vendredi 25 octobre 2019  |  Financial Afrik
Une
© aLome.com par Parfait
Une vue de loin de l’UTB circulaire, dans le quartier Nyékonakpoè.
Comment



Le taux de bancarisation strict (qui mesure le pourcentage de la population adulte détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne et le Trésor) dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA,) a faiblement progressé de 2,9 points de pourcentage au terme de l’année 2018 comparé à l’année 2017, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Ce taux de bancarisation est ainsi passé de 16,4% en 2017 à 19,3% en 2018.Tout en reconnaissant la faiblesse du taux de bancarisation strict, l’institut d’émission avance que les récentes initiatives des Autorités de l’UEMOA, notamment l’aménagement du cadre réglementaire favorable à une diversification de l’offre de services bancaires, devraient contribuer à l’amélioration de la bancarisation dans l’Union.

Le taux de bancarisation le plus élevé a été observé au Togo (26,8%), suivi du Mali (23,3%), du Bénin (22,5%) et de la Côte d’Ivoire (21,6%).Le Niger, en revanche, affiche un taux de bancarisation strict de 5,8%.

En termes de progression par pays, le taux de bancarisation strict a augmenté de 10,7 points de pourcentage au Mali. Cette performance s’explique principalement par le nombre de comptes Xpress ouverts auprès de Ecobank Mali. Suivent la Côte d’Ivoire et le Togo avec des taux de bancarisation strict progressant respectivement de 4,4 points de pourcentage et 2,5 points de pourcentage.


La hausse du taux de bancarisation strict dans l’UEMOA est essentiellement imputable à l’augmentation de 26,0% du nombre de particuliers titulaires de comptes auprès des banques, au cours de la période sous revue. En effet, ce chiffre est ressorti à 11.698.717 en 2018 contre 9.286.594 en 2017, faisant passer le taux d’utilisation des services bancaires à 17,0% en 2018 contre 14,0% en 2017.

Les caisses nationales d’épargne et les services financiers postaux, avec respectivement 1.188.384 et 404.875 particuliers titulaires de comptes contribuent modérément à l’inclusion financière des populations.

Concernant le taux de bancarisation élargi (TBE), qui évalue le pourcentage de la population adulte titulaire de comptes dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne et le Trésor, auquel s’ajoute celui des détenteurs de comptes dans les institutions de microfinance, il a progressé de 5,3 points de pourcentage, passant de 35,8% en 2017 à 41,1% en 2018.

Le taux le plus élevé a été enregistré au Togo (85,4%), suivi du Bénin (68,7%), du Sénégal (51,9%) et du Burkina (41,3%), qui affichent un dynamisme dans le secteur de la microfinance. Selon la BCEAO, plusieurs politiques et programmes ont été mis en place au cours de ces derniers années, en vue de permettre aux populations traditionnellement exclues du système bancaire de bénéficier des services de microfinance.



... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires