Lancement officiel du Rapport Doing Business 2020/Allocution de Sergio Pimenta (Vice-président de la Société Financière Internationale)

Publié le jeudi 31 octobre 2019 | IFC

© Autre presse par IFC
Sergio Pimenta, Vice-président de la Société Financière Internationale -IFC-

"Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise

Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Madame la Présidente de l’Assemblée nationale

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement

Mesdames et Messieurs les représentants du corps diplomatique

Mesdames et Messieurs en vos rangs et titres respectifs

· L’évènement qui nous réunit en ce jour est heureux

- En effet, les progrès du Togo dans le rapport Doing Business 2020, publié voici quelques jours, sont à saluer.

- Ils illustrent l’appui que vous apportez, Excellence, à l’ambitieux agenda des réformes mis en œuvre au Togo, le travail acharné de votre administration et la qualité de la collaboration entre vos services et nos programmes de conseil en amélioration du climat des investissements.

- Je souhaite encore une fois saluer votre engagement personnel et vous féliciter pour ces résultats, ainsi que tous les experts qui y ont contribué.

- Ceci dit, j’invite le Togo à poursuivre sur son élan réformateur pour continuer de se rapprocher des économies les mieux classées dans le Doing Business.

o Les réformes, nous le savons bien, exigent un engagement constant et sur le long terme, pour avoir des impacts durables.

· Mesdames et Messieurs, les efforts du Togo pour améliorer son environnement des affaires est en phase avec la conjoncture mondiale.

- En effet, l’économie mondiale connait des défis persistants et l’aide publique au développement ralentit.

- Dans le même temps, les besoins en en Afrique sont importants. En voici quelques-uns : près de 390 millions d’africains vivent toujours dans une extrême pauvreté, plus de 75 pourcents de la population ne sont pas connectés a Internet alors que le continent doit créer environ 1,7 millions d’emplois chaque mois.

- Le secteur privé, fort de sa capacité financière et de son expertise, est essentiel pour contribuer à affronter ces défis.

- Mais pour attirer et retenir les investissements privés, il faut offrir un environnement des affaires compétitif, c’est-à-dire transparent, rapide, efficient et à faible coût.

· Le Groupe de la Banque mondiale, et IFC en particulier, œuvrent pour placer des initiatives portées par le secteur privé au cœur des solutions aux défis au développement.

- Ainsi, lorsque que nous envisageons une engagement, nous considérons d’abord des solutions provenant du secteur privé. De même, nous cherchons à créer des marchés pays par pays et secteur par secteur, afin de soutenir l’expansion du secteur privé.

- C’est ce que nous essayons de faire en Afrique, qui est notre première priorité.

- Pour y parvenir, nous allons accroître notre présence physique à travers la région. Nous avons ainsi lancé une campagne de recrutement de cadres qui seront déployés en Afrique.

- Ainsi, je suis heureux de vous annoncer, Excellence, Mesdames et Messieurs, que nous allons ouvrir aujourd’hui-même, le bureau d’IFC au Togo. Nous l’avons évoqué à plusieurs reprises lors de nos récents échanges, Excellence. Aujourd’hui, IFC a tenu sa parole, et nous ouvrons nos bureaux à Lomé !

- Nous sommes déjà présents Togo avec un portefeuille de plus de 330 millions de dollars en investissements dans des secteurs comme l’énergie, les marchés financiers et la logistique. Nous avons également déployé un important portefeuille de services conseil. Au total, IFC a investi plus de 600 millions de dollars au Togo depuis 2007. Nous voulons désormais faire plus encore dans ce pays, véritable porte d’entrée sur la marché ouest-africain, notamment dans les infrastructures, le soutien aux PME-PMI et dans la poursuite de l’amélioration de l’environnement des affaires.

- Nous sommes convaincus que notre bureau à Lomé nous permettra d’atteindre nos objectifs pour le Togo, afin de créer des emplois de qualité, de générer des revenus et de contribuer à une croissance partagée.

· Je vous remercie pour votre aimable attention".

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