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Vote de la diaspora acté/Les Groupes parlementaires UNIR et UFC ont voté pour ce mardi, le groupe NET-PDP s’est abstenu

Publié le mardi 5 novembre 2019  |  aLome.com
Séance
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Séance de tirage au sort par la CENI relative au positionnement des candidats sur le bulletin de vote
Lomé, le 26 novembre 2018. Siège de la CENI. Séance de tirage au sort par la CENI relative au positionnement des candidats sur le bulletin de vote, en présence des candidats en tête de liste ou leurs représentants.
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75 députés sur 78 ont acté le vote de la diaspora au Parlement ce mardi 05 novembre dans la capitale togolaise. Le 18 octobre dernier, en Conseil des ministres, le Gouvernement togolais avait adopté l’avant-projet de loi qui consacre la modification du Code électoral et balise la voie au vote de la diaspora. Ce 05 novembre, le Parlement togolais (réuni en sa 8e séance plénière de sa 2e session ordinaire de l’année 2019) a planché sur ce projet de loi qui modifie trente-trois (33) articles de l’actuel Code électoral togolais et en crée un nouvel autre.


Cette nouvelle mouture du Code électoral a essentiellement pour vocation de définir «le cadre du vote des Togolais vivant à l’étranger et s’inscrit dans la logique de la concrétisation du point 44-b des Recommandations de la CEDEAO du 31 juillet 2018», selon l’exposé des motifs. Des recommandations ayant découlé des travaux du 27è dialogue intertogolais.

Les modifications du Code électoral votées ce 05 novembre définissent ainsi le type d’élections auxquelles les Togolais de l’extérieur peuvent prendre part ainsi que le nombre d’électeurs potentiels minimum indispensable pour l’ouverture d’une CEAI (Commission Electorale d’Ambassade Indépendante) dans un pays. Il en est de même pour la composition des démembrements de la CENI (CEAI, CLC-Commissions des Listes et Cartes-, BV-Bureaux de vote-) à l’extérieur, les pièces à fournir pour se faire inscrire sur la liste électorale dans sa CEAI et se faire délivrer une carte d’électeur, les conditions de campagne électorale dans un pays étranger. Sans oublier celles encadrant «l’intervention sur les médias d’Etat (tout en résidant à l’étranger), et enfin l’exigence de résidence dans le pays de vote avant de siéger pour le compte d’un parti politique dans un dénombrement de la CENI à l’extérieur».

Des mutations électorales qui contentent la présidente du Parlement, Yawa Tsègan. «Après l’instauration du HCTE (Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur) pour donner à tous l’opportunité de participer pleinement au développement du pays, le Togo vient d’autoriser ses fils et filles de l’extérieur à participer aux consultations électorales organisées par notre pays… Ces modifications significatives introduites dans le Code électoral en République togolaise portent la marque d’un grand homme d’Etat (Faure Gnassingbé), épris d’un grand intérêt national», a-t-elle fait remarquer.

Au terme de l’adoption de ce projet de loi, le groupe parlementaire UNIR a exprimé sa grande satisfaction. «Ce projet de loi soumis va transformer le rêve d’un droit de vote universel. Il répond surtout au souci constant du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, qui met tout en œuvre pour une vie politique apaisée, propice au développement durable de notre beau pays», s’est félicité Atcholi Aklesso (président du groupe parlementaire UNIR). Le groupe parlementaire NET-PDP s’est pour sa part abstenu de donner son onction à ce texte, en mettant en avant indirectement ses insuffisances («des contradictions »), tout en saluant la concrétisation du vote de la diaspora.

Présidentielle 2020 en ligne de mire

Aux yeux du ministre Payadowa Boukpessi de l’Administration territoriale, le vote de ce nouveau Code électoral vient «clore les réformes recommandées par la CEDEAO au Togo en juillet 2018» en prévision des prochaines élections au Togo.
Depuis l’adoption de l’avant-projet de loi sur le vote de la diaspora en Conseil des ministres le 18 octobre dernier, une bonne partie de l’opposition extra-parlementaire du Togo a exprimé son scepticisme à l’égard de l’opérationnalisation du vote des Togolais de l’extérieur, au regard des conditions encadrant l’exercice de ce droit civique. L’ANC de Jean-Pierre Fabre a entre autres «dénoncé l’obligation de disposer d’une carte consulaire à jour, alors même qu’il n’est pas aisé de se faire établir ou renouveler ses pièces dans les représentations diplomatiques du Togo à l’étranger». La présidentielle 2020 sera le 1er test d’expérimentation de ce vote des Togolais de l’extérieur.



Edem G.



Les réformes opérées au Parlement suscitent un besoin d`information et de formation (Ministre TRIMUA)
Publié le: 28/5/2019  |  aLome.com Radio

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