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Attaques du 23 novembre : Des éléments du groupe «Tigre Révolution» appréhendés et présentés à la presse

Publié le mardi 3 decembre 2019  |  Linformateur
Défilé
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale
Lomé, le 27 avril 2018. Place des fêtes à Lomé II. Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale. Il s’est déroulé sous le regard du Président de la République Faure GNASSINGBE, du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, des présidents des institutions de la République, des ministres, des députés à l’Assemblée et d’une foule nombreuse. Ces citoyens ont défilé au son de la musique des Forces Armées Togolaises (FAT) et d`instruments traditionnels de civils.
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La police togolaise a mis la main sur des individus présentés comme appartenant au groupe « Tigre révolution » du nommé Touré Adidou alias Master Tiger. Ce groupe est présenté comme étant à l’origine de l’attaque perpétrée contre des éléments de la gendarmerie dans la nuit du samedi 23 novembre 2019.



Selon le récit fait par le Lieutenant-Colonel Yaovi Okpaoul, directeur général de la police nationale, les membres du groupe sont approchés lors des réunions du PNP (Parti National Panafricain de Tikpi Atchadam, l’opposant en exil – Ndlr) par des individus qui leur demandent d’appartenir à un groupe plus radical. Une fois leur accord donné, leur numéro de téléphone et identité sont envoyés au nommé Touré, résidant en Belgique, qui les insère sur les plateformes WhatsApp créées à cet effet.

Ils sont ensuite invités à prendre part à des réunions en des endroits et à des heures décidés par le nommé Master Tiger. Les nouvelles personnes recrutées doivent jurer sur le Coran de ne jamais divulguer les secrets du groupe.

C’est un mouvement qui prenait racine à Lomé, Sokodé, Tchamba, Anié…, selon le directeur de la police nationale. Il y a eu plusieurs réunions au domicile d’un nommé Awali, présenté comme numéro 2 du groupe et résidant au Togo. « L’objectif ultime de ce mouvement est d’organiser une révolution nationale afin de déstabiliser les institutions de la république en trois jours », déclare le patron de la police. L’opération devait se dérouler dans la période du 23 au 26 novembre. Pour passer à l’acte, raconte le Lieutenant-Colonel, les individus les plus radicaux ont subi une « préparation mystique auprès de deux marabouts », pour être capable d’affronter la police. Ainsi, des tenues mystiquement préparées pour résister aux balles ont été distribuées aux assaillants. Ces derniers devaient utiliser toute sorte d’armes à leur disposition, et les membres du groupe aguerris au maniement des armes devaient récupérer celles retirées chez les gendarmes pour s’en servir aussitôt après.

L’attaque du 23 ainsi organisée, les auteurs se sont retrouvés à Agoè Adjougba et formés trois groupes. Le premier est celui des courageux dont la mission est d’aller directement au contact des corps habillés pour les maitriser par tous les moyens et retirer leurs armes. Ce groupe conduit par Salifou Alassani dit “Bindjé gué bindjé“. La mission du second groupe est de barrer la route par tout moyen pour empêcher l’intervention des renforts. Quant au troisième, il devait s’en prendre aux passants et les violenter afin de provoquer la panique.

La suite, on la connait. Le groupe a pris le contrôle du contournement au niveau d’Agoè. Les éléments du groupe ont molesté des gendarmes dont ils ont blessé grièvement trois éléments. Ensuite direction la banque atlantique où ils ont pris contrôle des deux gendarmes puis ils ont mis le cap sur le poste de police d’Agoè.

Là, la police a dû riposter par coup de feux et atteint le nommé ”Bindjé gué bindjé“ qui s’est écroulé. Ce qui a eu le mérite de faire reculer les assaillants qui ont compris que leurs gris-gris anti balles ne fonctionnaient pas.

Scénario quasi identique à Sokodé où deux éléments des forces de l’ordre ont été sauvagement blessés. Suite aux enquêtes, 18 personnes ont été interpelées dont 15 à Lomé, 2 à Sokodé et 1 à Sogan-Kopé dans le Ghana. La police fait état de dégâts énormes sur les civils et les forces de l’ordre. Un gendarme au moins a succombé à ses blessures et les autres sont dans un état critique. Sur les cinq AK47 emportés, un a été retrouvé et rapporté à la police.

Le groupe aurait également positionné des éléments à Tchébébé et à Anié pour bloquer la nationale numéro 1 et paralyser la circulation.



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Agressions presumées de gendarmes à Lomé et Sokodé: Le ministre YARK fait le point
Publié le: 26/11/2019  |  aLome.com Radio

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