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Présidentielle/Corps électoral convoqué le 22 février 2020, l’exécutif souhaite «maintenir ouverture et écoute à l’égard des opposants et OSC »

Publié le jeudi 5 decembre 2019  |  aLome.com
Législatives
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Législatives 2018 au Togo: Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise
Lomé, le 20 décembre 2018. Scrutin législatif au Togo. Ouverture des bureaux de vote dans le calme dans l`ensemble, la circulation est quasi inexistante sur les principales artères de la capitale togolaise. Le Président de la CENI, Pr Kodjona Kadanga a voté au quartier Doumasséssé.
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Malgré les critiques vives de la plupart des partis de l’opposition extraparlementaire et des OSC appelant à la tenue d’un dialogue avant le scrutin de 2020, le Gouvernement togolais vient de donner un dernier coup d’accélérateur à l’organisation du scrutin présidentiel de l’an prochain.


5 arrêtés sur les 7 pris en Conseil des ministres ce jeudi 05 décembre ont dessiné les grands contours de ce scrutin qui est de nouveau à deux tours au Togo (après la parenthèse de 2002 à 2019). La date de cette élection a été fixée ainsi au 22 février 2020. Dans la même logique, le montant du cautionnement pour le scrutin présidentiel de 2020 a été maintenu à 20 millions de fcfa.
La campagne pour cette joute présidentielle s’ouvre selon le Gouvernement le jeudi 06 février à 00h ; elle s’achèvera le jeudi 20 février 2020 à 00h. L’exécutif togolais s’est aussi appesanti sur le financement de la campagne, un sujet qui était très attendu dans les milieux politiques togolais.
Ainsi, les candidats en lice pour 2020 dont les dossiers seront validés par la Cour constitutionnelle auront à se partager la manne de 500 millions de fcfa. Ce financement sera réparti comme suit : 60% pour tous les candidats en lice et 40% proportionnellement aux suffrages exprimés. Ne seront pris en compte pour cette seconde répartition que les présidentiables qui «auront recueilli au moins 10% des voix des électeurs».
Le délicat sujet du «vote par anticipation des FAT (Forces armées togolaises) a aussi été abordé par la grand-messe hebdomadaire gouvernementale. L’exécutif n’a fait que fi des critiques des opposants sur ce sujet, en indiquant que ce vote aura lieu «72h avant le scrutin général». L’Etat togolais invoque «les défis sécuritaires de l’heure dans la sous-région» pour justifier cette décision.

Au sortir du Conseil des ministres de ce 05 décembre, le Chef de l’Etat togolais a instruit ses ministres de «maintenir un esprit d’ouverture et d’écoute a l’égard des partis politiques et des OSC pour tenir un scrutin libre et transparent pour garder le cap des réformes (politiques et institutionnelles) du 08 mai 2019».

Depuis la tenue des législatives du 20 décembre 2018 et les locales de juin 2019, la plupart des partis d’opposition extraparlementaire du Togo réclament un nouveau cadre de dialogue pour «préparer consensuellement entre Togolais» la présidentielle de 2020.
Depuis le 23 novembre 2019, une affaire de «tentative d’insurrection» imputée (par la police) essentiellement au parti d’opposition PNP a partiellement oblitéré les profonds différends entre opposants et parti au pouvoir au sujet de l’organisation de la présidentielle qui coïncide avec les 60 ans d’indépendance du Togo et les 30 ans de son douloureux processus de démocratisation.



E. G.







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