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Togo/Transhumance : comme en 2017 et 2018, pas de conflit mortel en 2019

Publié le jeudi 19 decembre 2019  |  Global Actu
Elevage
© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Elevage d`animaux dans la capitale togolaise
Lomé, le 22 janvier 2016. Un centre d`élevage.
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Zéro conflit mortel en 2019 comme en 2017 et 2018, 8 incidents mineurs et 10 ?370 têtes de bovins enregistrés pour une perception de taxe de plus de 56 millions de francs CFA, voilà les grands chiffres qu’on peut retenir en ce qui concerne le bilan de la campagne de transhumance 2019.

Ces chiffres ont été communiqués à Blitta (300 km au nord de Lomé), au cours de l’atelier national sur le bilan de la transhumance. Cette rencontre nationale d’évaluation des activités de la transhumance a été ouverte par le ministre Koutéra Bataka de l’Agriculture et de la production animale et halieutique.

Dans son adresse, le ministre a encore une fois rappelé combien la prise de conscience générale est nécessaire dans la gestion de la transhumance. Il a aussi invité tous les acteurs à cultiver la paix, la cohésion sociale pour, dit-il, le développement du Togo.

Au cours des travaux, le processus d’identification et de traçabilité animale a été présenté, ainsi que la délimitation des espaces pastoraux sous forme de ranching.

A la fin de cette rencontre le 17 décembre dernier, des recommandations ont été formulées. C’est à l’issue des travaux en commission autour des aspects liés aux entrées précoces, au pâturage nocturne, à la sédentarisation anarchique, au processeur d'identification animale et à la délimitation des espaces pour la production animale.

Les acteurs ont donc décidé de renforcer le dispositif sécuritaire aux ponts d'entrée, de sensibiliser les populations, d’impliquer les maires et les élus locaux dans la gestion prochaine de la transhumance, et de renforcer le contrôle physique aux frontières.

Ils ont aussi décidé de mettre en place un mécanisme de collaboration transfrontalière, d’accélérer le processus de balisage des couloirs, de responsabiliser les chefs peuls et les impliquer dans la gestion, de dévaluer les espaces à accorder à chaque préfecture selon la taille des troupeaux.
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