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Afrique de l’ouest/La menace terroriste a a «énormément changé» le contexte sécuritaire (ONUDC)

Publié le vendredi 20 decembre 2019  |  APS
Formation
© Autre presse par Ambassade de France au Togo
Formation aux techniques d’intervention à destination du GIPN et de l’USIG, et organisation d’un exercice de simulation à l`Institut français du Togo
Ce jeudi 24 octobre 2019 a eu lieu un exercice de simulation d’attaque terroriste à l’Institut français du Togo.
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Le contexte sécuritaire en Afrique de l’Ouest a «énormément changé», principalement au niveau de
certains pays du Sahel, en raison de la menace liée au terrorisme, a indiqué, mardi à Saly-Portudal (Mbour, ouest), Ludovic D’HOORE, responsable du bureau régional pour l’Afrique de l’Office des
Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) basé au Sénégal.

«Depuis quelques années, le contexte sécuritaire de la région ouest-africaine a énormément changé, essentiellement, en raison de la menace liée au terrorisme, plus principalement dans certains pays
sahéliens où prolifèrent certains groupes terroristes et autres groupes armés», a-t-il notamment fait remarquer.

M. D’HOORE s’exprimait dans le cadre d’un atelier d’élaboration de la stratégie régionale de lutte contre le financement du terrorisme (LFT), à l’initiative du Groupe intergouvernemental d’action contre le
blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), une structure de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Selon lui, « certaines zones sont plus touchées que d’autres, mais tous les pays de la région doivent se sentir préoccupés et concernés par cette menace terroriste».

Face à cette menace, il convient «d’analyser les causes profondes et de proposer un ensemble de stratégies de riposte», en tenant compte des standards internationaux et des acquis de la CEDEAO, ses
Etats-membres et ses entités dédiées comme le G5 Sahel.

Outre les actions de nature militaire, plusieurs de ces stratégies sont en lien avec le mandat du GIABA et la problématique du financement du terrorisme, a souligné le responsable onusien, prônant,
dans ce contexte, le renforcement des capacités des Etats à rendre la justice.

«Outre le besoin de traduire en justice les auteurs d’attaques terroristes et d’exactions, le renforcement du système de justice pénale constitue un véritable levier de prévention de l’insécurité et du terrorisme, dans la mesure où une justice équitable permet de remédier à l’impunité et aux inégalités qui, elles-mêmes, sont parmi les principales causes profondes de la situation que nous connaissons dans plusieurs régions du monde», a fait valoir le responsable de l’ONUDC.

D’ailleurs, il observe que la « justice accessible, juste et équitable constitue un des piliers de l’Etat de droit qui permet de garantir une cohabitation pacifique des populations».

Aussi, ajoute-t-il, les fonds, financements, flux financiers et autres, sont reconnus comme des éléments cruciaux pouvant permettre aux organisations criminelles, aux groupes armés et groupes terroristes de se maintenir.

«Force est de constater que les résultats en matière de lutte contre le financement du terrorisme restent plutôt limités à l’échelle globale», a noté Ludovic D’HOORE, qui réitère «tout l’appui de l’ONUDC» à ce combat contre le financement du terrorisme.

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