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«Pour faire l’alternance, la seule popularité ne suffit pas» : Fulbert Attisso

Publié le lundi 6 janvier 2020  |  Linformateur
Conférence
© Autre presse par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Conférence de presse du parti politique «Le Togo Autrement» pour rendre public un Manifeste
Lomé, le 29 septembre 2018. Brotherhome. Conférence de presse du parti politique «Le Togo Autrement» pour rendre public un Manifeste. Le parti de Fulbert Sassou ATTISSO, "Le Togo Autrement", a rendu public un Manifeste lors d’une conférence de presse qu’il a animée. Dans ce document de 62 pages, "Le Togo Autrement" (membre de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise) estime que le régime présidentiel conviendrait mieux au Togo. Occasion aussi pour ce parti d’annoncer sa rentrée politique, en prélude à une kyrielle d`activités. Fulbert Sassou ATTISSO
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Invité sur les plateaux de la chaîne de télévision New World TV juste au lendemain de la désignation du candidat de la dynamique Kpodzro, Fulbert Sassou Attisso a posé un diagnostic assez scientifique de la situation sociopolitique du Togo. Il a profité de l’occasion pour expliquer la démarche menée par le prélat pour aboutir au choix de celui qu’on connait, comme candidat dit « unique de l’opposition » pour la présidentielle du 22 février 2020.

Fulbert Attisso se dit conscient des critiques acerbes sur le choix qui a été opéré, des critiques qui se fondent sur le passé de l’homme politique qu’est Agbéyomé Kodjo. Mais le président du parti politique Le Togo Autrement invite l’opinion à se départir de ces considérations et à regarder la compétence et le profil de l’homme désigné sous «l’inspiration divine» de Mgr Kpodzro.

«Avec ce que moi j’appelle la problématique de l’alternance politique, on ne veut pas savoir qui est capable, qui est le mieux à même de réaliser l’alternance. Dans un pays difficile comme le nôtre où un seul régime dirige le pays pendant 50ans, on dit celui-là, avec son appartenance au régime dans le passé, et un certain nombre d’actes qu’on lui aurait attribué, et bien nous n’acceptons pas. On préfère quelqu’un qui a l’apparence d’être propre mais qui peut nous faire échouer», a fait savoir Fulbert Attisso.

Tirant son analogie de la Bible, Fulbert Attisso tente de comparer Agbéyomé Kodjo à l’apôtre Pierre, ce dernier a bénéficié de la clémence de Jésus malgré ses imperfections et son reniement. Il demande que la même clémence soit accordée à M. Kodjo malgré tout ce qu’on lui reproche.

Autre chose dont M. Attisso se dit également conscient, c’est que le candidat de la dynamique Kpodzro n’est pas le plus populaire dans l’opposition au Togo. Mais cela ne devrait pas être un frein à sa candidature selon lui, puisque le lien entre popularité et alternance n’est pas automatique.

«Ceux qui contestent le choix du candidat qui a été désigné, Agbéyomé Kodjo, restent essentiellement sur son passé. Ils ne veulent pas évoluer pour savoir, dans un pays comme le nôtre, qui peut faire l’alternance. La seule popularité ne suffit pas, auquel cas, Gilchrist Olympio aurait été déjà président de la république au Togo», a réagi Fulbert Sassou Attisso.

Des salves de critiques ont accueilli la désignation de M. Kodjo comme candidat de la dynamique Kpodzro. L’ancien premier ministre d’Eyadéma a exprimé dans un discours de nouvel an, son mea culpa pour les actes qu’il a malencontreusement posés durant son parcours d’homme politique.







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