l est un des symboles du drame de Cabinda, lorsque le bus de l’équipe de football du Togo a été mitraillé par des indépendantistes, dans l’enclave angolaise de Cabinda. C’était le 8 janvier 2010. Dix ans plus tard, l’ex-gardien de but des « Éperviers » Kodjovi Obilale, revient pour Mondial Sports sur sa blessure au dos et les semaines cauchemardesque qui suivies.
RFI : Kodjovi Obilale, comment vous portez-vous physiquement, dix années après avoir été grièvement blessé à Cabinda. Avez-vous retrouvé votre état physique d’avant 2010 ?
Kodjovi Obilale : Je n’ai pas pu retrouver mon état physique de 2010 parce que bon, voilà… Et puis il y a l’âge qui passe. Parfois, physiquement, je tiens. D’autres fois, c’est moins bien. C’est en dents de scie. Parce qu’il y a toujours des antécédents médicaux, des douleurs neurologiques. Mais bon, c’est mieux qu’avant… Je tiens bon. Je suis autonome ce qui est déjà pas mal. Donc, je relativise, par rapport au fait d’avoir cette chance.
Lorsqu’on vous dit « Cabinda », dix ans après, est-ce que l’émotion est toujours aussi vive pour vous ?... suite de l'article sur RFI