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A Atakpamé, Faure Gnassingbé réaffirme ses ambitions pour le coton togolais

Publié le mercredi 15 janvier 2020  |  Ma Nation Togo
Campagne
© Autre presse par DR
Campagne d’achat de coton-graine
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Après Gnita ( préfecture de Vo) où il a échangé dimanche 12 janvier 2020 avec les coopératives de transformatrices de manioc, le Chef de l’État, Faure Gnassingbé était, lundi 13 janvier à Atakpamé ( 160 km au nord de Lomé.

Dans cette ville, le Président de la République s’est entretenu avec les producteurs du coton sur les défis auxquels le secteur est confronté. Des échanges francs et cordiaux au cours desquels le Chef de l’Etat a réaffirmé devant ses interlocuteurs, ses ambitions pour le coton togolais. «Notre rêve, c’est de passer à l’étape supérieure : la transformation du coton en fils et des fils aux tissus et des tissus aux vêtements que nous portons. C’est le défi que nous devons relever aujourd’hui et que nous avons inscrit dans le Plan national de développement (PND)», a-t-il déclaré.


Ces ambitions ne sauraient être concrétisées que si le Togo a un niveau de production suffisant.
De 77.000 tonnes en 2013, la production cotonnière du Togo est passée à 137.000 tonnes à la fin de la campagne 2018-2019. Pas assez suffisant pour attirer les investisseurs.
Le pays vise l’objectif de 200.000 tonnes à l’horizon 2020.


Aussi, Faure Gnassingbé a-t-il appelé les producteurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif.
«Nous avons pu rencontrer les investisseurs qui sont dans le textile. Ils nous ont clairement dit qu’ils pourraient venir s’installer au Togo, mais la production est insuffisante. Je crois fermement que nous pourrons faire beaucoup plus si nous arrêtons de vendre la fibre de coton. Il faut que demain, nous puissions vendre des vêtements et des tissus», a-t-il laissé entendre.

«Cette fois-ci, nous ne vendrons pas seulement dans notre pays le Togo, mais en Europe et aux Etats-Unis. C’est possible parce que nous en avons les moyens. Le coton est de qualité, les cotonculteurs sont désireux de produire plus pour gagner plus. Nous l’Etat, nous sommes en train de convaincre les autres partenaires de continuer à s’impliquer dans ce secteur», a-t-il ajouté.

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