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Scrutin du 22 février 2020/L’ANC ne juge pas judicieux de s’aligner derrière un autre candidat que le sien

Publié le mercredi 22 janvier 2020  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Prise de possession canonique du siège épiscopal par le nouvel archevêque de Lomé, Mgr Barrigah-Bénissan
Cathédrale de Lomé, le 11 janvier 2020. Prise de possession canonique du siège épiscopal par le nouvel archevêque de Lomé, Mgr Nicodème-Yves Anani Barrigah-Bénissan. Un évènement qui a connu la présence de Faure Gnassingbé, du Gouvernement togolais, de diverses autres autorités et de plusieurs dignitaires de l`Eglise catholique du Togo et d`ailleurs. Jean-Pierre Fabre.
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Jean-Pierre Fabre, le candidat de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) pour la présidentielle de cette année 2020 ne semble pas prêt à faire allégeance à un autre candidat, même «unique» soit-il. Il l’a exprimé au cours d’une conférence de presse que son parti a animée ce mardi 21 janvier dans un grand hôtel de la capitale, Lomé.

Des voix s’élèvent depuis des semaines au sein de la classe politique et particulièrement dans l’opposition pour exiger une candidature unique contre Faure Gnassingbé, candidat du parti au pouvoir. Ce lundi 20 janvier 2020, l’homme de Dieu Mgr Fanoko Kpodzro a dans une sortie médiatique demandé explicitement aux cinq autres candidats de l’opposition togolaise de s’aligner derrière ‘son candidat’ afin d’augmenter les chances d’une alternance le soir du scrutin du 22 février prochain. Dans ce combat pour accéder à la magistrature suprême, le parti orange (ANC) a saisi la Cour constitutionnelle à travers deux requêtes. Par la première, le parti des dissidents de l’UFC demande à la haute Cour d’invalider la candidature du ‘champion’ du parti des Bleus, ‘UNIR’. La requête de l’ANC se fonde sur un principal motif tiré selon lui de «l’irrégularité de la révision constitutionnelle intervenue le 08 mai 2019 à l’Assemblée Nationale». Le parti estime que cette «irrégularité empêche aujourd’hui Gnassingbé Faure Essozimna d’être candidat à la présidentielle du 22 février 2020».

Une demande fondée sur l’argument phare suivant: «Le 08 mai 2019, l’Assemblée Nationale a procédé à une révision de la Constitution, après le dépôt d’un projet de loi du gouvernement, portant modification de trois articles, les articles 59, 60 et 100 de la Constitution. La procédure suivie par l’Assemblée Nationale pour obtenir cette modification est entachée de fautes et de manquements graves, principalement la violation de l’article 144 de notre loi fondamentale et du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale».
La 2ème requête récuse deux juges constitutionnels dont Aboudou Assouma, pour avoir déjà passé plus d’une vingtaine d’années au sein de cette institution de la République.
Messan G. Agbéyomé Kodjo a pris part à cette rencontre avec la presse à l’initiative du parti de l’ex-chef de file de l’opposition togolaise. Le leader du MPDD a réaffirmé publiquement la cohésion qui existe entre sa candidature et celle de M. Fabre, et demande, à l’image de l’ANC, «au peuple d’arbitrer» lors du scrutin de février prochain.


J. T. & Akoyi A.
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