La communauté internationale célèbre ce jeudi la journée mondiale des réfugiés sous le thème « une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop ».
Pour ne pas rester en marge de cette célébration, le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies au Togo et les autorités togolaises se sont organisés en ce jour pour commémorer cette journée.
Ouverte par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, la cérémonie de ce 20 juin se veut « un moment de profonde réflexion afin de mieux orienter le futur des réfugiés et garantir un lendemain meilleur aux enfants d’Afrique ».
Selon le ministre de la protection civile, c’est « une opportunité pour chacun d’entre nous, à quelque niveau qu’il se situe dans la vie politique, économique et sociale, de faire une introspection sur ses responsabilités éventuelles dans la tragédie que vivent les réfugiés de par le monde ».
Pour Théopile Vodounou, représentant-résident du HCR au Togo, « le conflit et la fuite ont un impact désastreux sur ces familles déplacées, notamment la perte des proches, la séparation durant la fuite, le traumatisme, la détention et l’appauvrissement ».
Pour faire face à ces problèmes des réfugiés, le HCR propose la réinstallation au regroupement familial, la protection de l’enfance et l’aide financière.
Au Togo, c’est l’Association Togolaise du Bien-être Familial (ATBEF) qui s’occupe du volet social, de l’éducation et de la prise en charge des réfugiés.
A l’occasion, les uns et les autres sont revenus sur l’incident du camp d’Avépozo où résident les réfugiés ivoiriens.
Pour leur représentant, « les tristes et malheureux événements » qui se sont déroulés dans ce camp sont tout simplement « regrettables ».
Au 1er janvier 2013, le nombre des réfugiés dans le monde est de 1,6 millions, soit 0,17% de la population mondiale.
Le Togo accueille aujourd’hui 23 540 réfugiés de 19 nationalités et les plus importants en terme de nombre sont le Rwanda, la Côte d’Ivoire, les deux Congo et le Ghana.
