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François: face au Covid-19, privilégier l’économie serait un «génocide viral»

Publié le mardi 31 mars 2020  |  VATICAN News
Le
© AFP
Le pape François
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Dans une lettre adressée le 28 mars dernier au président du Comité panaméricain des juges pour les droits sociaux et la doctrine franciscaine, le Saint Père salue l’attitude des gouvernements qui font le choix de protéger la population face à la pandémie de coronavirus. Il esquisse également une réflexion sur les conséquences sociales qui devront être affrontées.


Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

Dans cette missive à Roberto Andrés Gallardo rédigée de sa fine écriture, le Pape François reconnaît d’abord que «nous sommes tous préoccupés par la croissance, en progression géométrique, de la pandémie» de coronavirus.

Certains Etats «ont pris des mesures exemplaires»

Le Saint-Père se dit aussi «édifié par la réaction de tant de personnes, médecins, infirmières, bénévoles, religieux, prêtres, qui risquent leur vie pour guérir et défendre les personnes en bonne santé contre la contagion».
Il estime que «certains gouvernements ont pris des mesures exemplaires avec des priorités bien définies pour défendre la population». «Il est vrai que ces mesures "dérangent" ceux qui sont contraints de les respecter, poursuit le Pape, mais c'est toujours pour le bien commun et, à long terme, la plupart des gens les acceptent et vont de l'avant avec une attitude positive». Ces gouvernements, en choisissant de protéger leur peuple, «montrent la priorité de leurs décisions». «Et c'est important, note François, parce que nous savons tous que la défense du peuple entraîne un désastre économique». Mais «il serait triste qu'ils choisissent le contraire», car cela provoquerait la mort de nombreuses personnes, «ce qui s'apparenterait à un génocide viral», déclare le Pape sans détour.

Regarder vers l’avenir et ses défis

Est ensuite évoquée une réunion avec le Dicastère pour le développement humain intégral à laquelle le Saint-Père a participé vendredi dernier, afin de «réfléchir sur le présent et sur l’après» de cette crise sanitaire. «Il est important de se préparer pour l'après», souligne François. Cette réunion a permis de discuter de certaines conséquences, déjà visibles, «auxquelles il faut faire face : la faim, surtout pour les personnes sans emploi permanent, la violence, l'apparition d'usuriers, (qui sont le véritable fléau de l'avenir social), les criminels déshumanisés, etc».
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