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Togo : L’AGPEF demande le retrait du récépissé de l’association ‘Chan Mou’ et un mécanisme de réparation pour les victimes

Publié le mercredi 20 mai 2020  |  Societe civile Media
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Lancement du «Mois de la diaspora» organisé par le CJD autour du thème «Emigration, décentralisation et opportunités de développement»
Lomé, le 05 septembre 2018. Agora Senghor. Lancement du «Mois de la diaspora» organisé par le CJD autour du thème «Emigration, décentralisation et opportunités de développement». Il se déroulera du 05 septembre au 05 octobre 2018, avec au menu des communications, des conférence-débats, des rencontres avec les jeunes à travers tout le territoire, des émissions sur des radios et un gala de foot. Pour cette 1ère édition, 04 pays sont à l’honneur: Ghana, Gabon, Nigeria et Egypte. Les ambassadeurs des ces pays ont honoré de leur présence la cérémonie de lancement de ces rencontres entre des Togolais de la diaspora et ceux qui sont restés au pays. Ces Togolais vivant hors des frontières nationales sont estimés à plus d’un million et demi.
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L’Alliance Globale pour la Protection de l’Enfant et de la Femme (AGPEF-Togo) réagit à la libération conditionnelle d’AMOUSSOU Midodji alias « Papson Moutité », arrêté et déféré à la prison civile de Lomé le 6 avril dernier pour viol et complicité de violences volontaires aggravées.

Dans un communiqué rendu public lundi 18 mai, cette organisation n’a pas caché sa «surprise» et sa «consternation» après cette libération intervenue le 14 mai dernier.

Pour l’AGPEF, «si Papson Moutité est reconnu coupable, il devrait subir la rigueur de la loi si nous devons nous référer à notre nouveau Code pénal dans sa Section 3: Des infractions à caractère sexuel, où l’article 212 stipule: «Toute personne, auteur de viol est punie d’une peine de réclusion criminelle de cinq (05) à dix (10) ans et d’une amende de deux millions (2.000.000) à dix (10. 000.000) de francs CFA».

C’est donc avec «ébahissement», que l’AGPEF-Togo dit avoir appris la nouvelle de la libération et s’étonne que l’opinion publique ne soit pas située sur les raisons qui obligent les autorités à procéder à sa mise en liberté conditionnelle. Pour cette organisation dirigée par Laure AMOUSSOU-AMANA, cette situation pourrait enflammer davantage l’opinion et conduire les victimes à vouloir se faire justice elles-mêmes.

Tout en estimant que cet état de fait «replonge les victimes dans une désolation totale, et réduit à néant les efforts des organisations de protection et de promotion des droits de la Femme au Togo, pour mettre fin à l’impunité des actes de viol, de harcèlement et de violences faites à la femme dans sa généralité », l’AGPEF en appelle aux autorités togolaises pour que l’égalité en droits et en dignité tant prônée soit réellement effective.
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