Togo/Covid-19 : Délégués du personnel et délégués syndicaux des entreprises minières outillés pour lutter contre la pandémie

Publié le mardi 26 mai 2020 | Societe civile Media

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Représentation du Covid-19

Des délégués du personnel et délégués syndicaux des entreprises minières du Togo ont été outillés le week-end écoulé sur la sécurité et la santé au travail dans le contexte du COVID-19. La formation, initiative de l’ONG SADD, visait à améliorer et renforcer les mesures de sécurité et santé dans les unités de production des entreprises des mines et limiter la propagation de la pandémie à travers une action énergique et concertée dans les entreprises minières ciblées.

La formation, organisée les 23 et 24 mai à Lomé, a vu la participation de 15 délégués du personnel et délégués syndicaux (tous des hommes) des entreprises WACEM, SCAN TOGO, FORTIA et DCT.

Elle a été pour Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) l’occasion de renfoncer leurs capacités sur la connaissance du COVID-19 et sa façon de se propager ; rappeler et expliquer les mesures prises par le gouvernement pour se protéger ; amener les participants à s’approprier les recommandations de l’OIT sur la sécurité et santé au travail face à la pandémie afin de mieux se protéger, sensibiliser leurs pairs et contribuer à endiguer la propagation du virus.

«Cette formation se situe dans le cadre des actions de protection sociale des travailleurs dans le contexte du Covid-19 au Togo. Ces actions ont été initiées par SADD depuis le début de la pandémie et ont déjà permis de former d’autres acteurs. Il s’agit pour nous de venir en soutien des mesures prises par le Gouvernement togolais pour soutenir les entreprises, préserver les emplois et accompagner les travailleurs », explique Yves DOSSOU, Coordonnateur de l’ONG SADD.

La formation a également permis de sensibiliser les délégués du personnel et délégués syndicaux sur les précautions et points de contrôle dans les entreprises. Il s’est agi également de les amener à s’approprier les nouvelles formes d’organisation du travail face à la pandémie pour éviter les chômages techniques et les licenciements collectifs à grandes échelles.

«81% de la population active mondiale est actuellement affectée par la fermeture totale ou partielle des lieux de travail due à la pandémie de la COVID-19. Le monde du travail s’attend aussi à ce que la crise fasse disparaitre 6,7% des heures de travail dans le monde au cours du deuxième trimestre 2020, soit l’équivalent de 195 millions de travailleurs à temps plein. Par ces formations, nous voulons contribuer à ‘‘agir vite’’, ensemble et avec détermination, afin de prendre ‘‘des bonnes mesures d’urgence qui peuvent faire la différence entre survie et effondrement’’ comme le préconise le Bureau International du Travail (BIT) », ajoute le coordonnateur de SADD.

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