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Togo : Les ODDH appelées à une concertation pour une forme d’expression plus contraignante

Publié le jeudi 28 mai 2020  |  Societe civile Media
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© Autre presse par DR
Une victime d`une bavure d`un élément des forces de l`ordre ce 21 mai à Avédji
Une victime d`une bavure d`un élément des forces de l`ordre ce 21 mai dans la capitale togolaise. Inconduite à l`origine du décès d`un jeune dans le quartier Avédji, Lomé (divers témoins).
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Communiqués par ci, déclarations et condamnations par là, les habituelles sorties des ODDH après une situation de violation des droits de l’homme au Togo n’empêchent souvent pas les auteurs de récidiver. Est-ce parce que les défenseurs des droits de l’homme sont moins influents au Togo qu’ailleurs ? La question reste posée. Mais, certains se demandent si les ODDH togolaises ne devraient pas procéder autrement pour avoir des formes d’expression plus contraignantes.


Pour Djodji KLUTSE, secrétaire général du REJADD-Togo (Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement), les communiqués et déclarations souvent brandis après des cas graves de violation de droits humains au Togo ont montré leurs limites.

«Nul besoin de rappeler que nos communiqués relatifs aux situations impliquant des faits de violation des droits de l’homme ont révélé leur caractère purement théorique», indique ce défenseur des droits des droits de l’homme.

Tout en saluant la promptitude avec laquelle plusieurs ODDH ont réagi à la mort du jeune AGBANDE Kpessou Bruno Alias MOHAMMED, tué par balle jeudi 21 mai par un élément de la Brigade anti-criminalité (BAC), Dodji KLUTSE souligne toutefois que ces réactions ne se sont limitées, comme dans d’autres cas, qu’aux simples et coutumières formules de condamnation verbale.

«Alors que les crimes se multiplient malgré les communiqués et réactions, il urge d’envisager une autre forme d’expression plus contraignante pour dénoncer les violations liées aux droits fondamentaux de l’homme. D’où la nécessité pour les ODDH d’aller désormais au-delà de simples communiqués, lorsque naissent de pareilles situations dans lesquelles la vie humaine fait office d’holocauste », préconise ce membre du REJADD-Togo.

Face à cette situation, Djodji KLUTSE trouve « urgent, utile et hautement impératif » qu’une concertation digne et honnête ait rapidement lieu entre les ODDH.

«Cette concertation nous permettra de définir une forme d’expression urgent et contraignante. Et c’est après elle qu’on pourra sortir une ou des propositions concrètes afin de déclencher une sonnette d’alerte plus forte, dont le but sera d’arrêter les crimes, de réclamer une transparence dans l’identification des auteurs et d’exiger que ces derniers soient rigoureusement punis par la loi, au nom de la justice et de la cohésion nationale », explique le défenseur des droits de l’homme.
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