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Ces pays africains qui ont décidé de continuer à soigner le Covid-19 avec l’hydroxychloroquine

Publié le vendredi 29 mai 2020  |  France TV Info
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU).
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La plupart déclarent obtenir des résultats probants avec une molécule pour laquelle ils ont opté depuis le début de la pandémie.



Le Nigeria, l'Algérie, le Maroc, le Sénégal ou encore le Tchad comptent parmi les premiers pays du continent africain à faire savoir qu'ils continuent de traiter la maladie à coronavirus avec l'hydroxychloroquine. Des annonces qui interviennent après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé la suspension temporaire des essais cliniques portant sur la molécule, le temps que "la question de la sécurité soit examinée".

La mesure fait suite à la parution d’une étude dans la revue scientifique britannique The Lancet qui conclut que la chloroquine et ses dérivés, loin d’être bénéfiques, seraient même dangereux pour les patients hospitalisés et soignés avec ces médicaments seuls ou associés à d’autres molécules. L’étude divise aussi la communauté scientifique.


Une efficacité probable au début de la maladie

Ainsi, au lendemain de l’annonce de l'OMS, le Nigeria a indiqué qu’il poursuivrait ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. A l'antenne de la chaîne de télévision nigériane TVC, la patronne de l'agence nigériane du médicament (Nafdac), Mojisola Adeyeye, a indiqué que l’hydroxycloroquine semblait donner des résultats probants quand elle était utilisée au début de la maladie.

Bien que les informations sur le Covid-19 évoluaient au quotidien, le professeur Mojisola Adeyeye a affirmé que trois phases de la maladie avaient été identifiées : un premier stade, une phase intermédiaire et une phase plus sévère. "Il est très probable que l'hydroxychloroquine fonctionnera" au premier stade et "en partie" dans la phase intermédiaire.

En outre, "des données prouvent que l'hydroxychloroquine a fonctionné pour de nombreux patients atteints de Covid-19". Ce qui justifie la poursuite des essais cliniques qui ont démarré au Nigeria.

"Je ne pense pas que nous disposions encore de données sur la population africaine" concernant l’hydroxycloroquine et le Covid-19, a par ailleurs ajouté la directrice générale du Nafdac en mettant en avant les différences génétiques qu’il pouvait y avoir avec les populations caucasiennes qui semblent avoir fait l'objet de l’enquête publiée par The Lancet.

La chloroquine est toujours au cœur de l’offre thérapeutique contre la maladie à coronavirus au Royaume chérifien pour des raisons similaires à celles du Nigeria. "Les avis divergent, a confié le ministre marocain de la Santé Khalid Aït Taleb au journal L’Economiste dans un article daté du 27 mai 2020. Mais l’essentiel est que la chloroquine intervient dans l’inactivation virale." Selon lui, "le virus infecte l’hôte en s’introduisant dans la cellule en plusieurs étapes. Une des étapes est inhibée par la chloroquine", a-t-il expliqué.

L’Economiste rappelle que Khalid Aït Taleb a "acté" depuis le 8 avril 2020, "le démarrage du traitement à la chloroquine et le contrôle de guérison chez les patients de Covid-19". Le traitement étant autorisé, précise le média marocain, "pour les cas possibles de Covid-19 symptomatiques, sans attendre les résultats de virologie, et tout en envisageant l’arrêt du traitement si le test s’avère négatif".


Des résultats "satisfaisants"


L'Algérie voisine ne désavoue pas non plus la chloroquine. Comme le rapporte le journal El Watan dans sa parution du 27 mai 2020, "15 000 patients diagnostiqués par PCR (test de dépistage) et scanner à ce jour" bénéficient de ce traitement.

"La décision de (le) mettre en place a été prise par le conseil scientifique depuis le mois de mars (2020) et les résultats à ce jour sont satisfaisants pour les patients traités", a déclaré au journal algérien le professeur Smail Mesbah, infectiologue et membre du Comité scientifique du suivi de l’évolution de la Covid-19.



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