Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Covid-19/L’Afrique du Sud soutient l’appel de l’UA en faveur d’un moratoire de deux ans sur la dette

Publié le vendredi 29 mai 2020  |  Xinhua
Billets
© aLome.com par Edem Gadegbeku
Billets et pièces en euro
Comment




L'Afrique du Sud soutient l'appel de l'Union africaine (UA) en faveur d'un moratoire de deux ans sur la dette des pays qui ne sont pas en mesure d'honorer les services de leur dette, a déclaré jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

"Nous sommes favorables à l'attribution de droits de tirage spéciaux supplémentaires du FMI pour aider les banques centrales, le secteur privé et les petites et moyennes entreprises (PME) à résister aux chocs causés par la pandémie", a déclaré M. Ramaphosa lors d'une réunion virtuelle de haut niveau des Nations Unies sur le financement pour le développement à l'ère du COVID-19 et au-delà.

L'Afrique du Sud soutient également l'appel du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en faveur de l'élaboration d'un cadre global pour la dette, a affirmé M. Ramaphosa.

"Cela devrait commencer par un moratoire général sur la dette des pays qui ne sont pas en mesure d'honorer les services de leur dette, et continuer par un allégement ciblé de la dette et une approche globale des questions structurelles liées à l'architecture internationale de la dette afin de prévenir les défauts de paiement", a-t-il ajouté.

La pandémie COVID-19 constitue une menace très réelle pour la capacité collective de l'Afrique à atteindre les objectifs de développement durable (ODD), a souligné M. Ramaphosa.

"En cette période de crise, nous devons faire preuve d'innovation dans le déploiement des ressources pour à la fois lutter contre le COVID-19 et soutenir le développement durable", a dit le président.

A cet égard, la dette des pays en développement "est une préoccupation majeure", a-t-il poursuivi. Dans le cadre d'un effort mondial pour surmonter la crise du COVID-19, la communauté internationale doit s'assurer que les progrès réalisés vers la réalisation des ODD ne soient pas annihilés, a déclaré M. Ramaphosa.

Il a appelé les pays développés à respecter leurs engagements visant à soutenir les pays en développement dans les domaines clés du Programme d'action d'Addis-Abeba, un cadre mondial qui cherche à aligner les flux et les politiques de financement sur les priorités économiques, sociales et environnementales.

M. Ramaphosa s'est félicité de l'appel du secrétaire général des Nations Unies en faveur d'un ensemble de mesures mondiales de relance représentant au moins 10% du PIB mondial, soit plus de 200 milliards de dollars américains de soutien supplémentaire pour l'Afrique.

Le président sud-africain a également souligné la nécessité de s'attaquer à la menace que constituent les flux financiers illicites, le blanchiment d'argent et la corruption pour la stabilité économique des pays en développement.

"Nous partageons la responsabilité collective non seulement d'encourager nos pays et nos sociétés respectifs, mais aussi ceux qui ont moins de ressources et moins de chance", a-t-il déclaré, notant que personne ne devrait être laissé pour compte.

Commentaires