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Faure Gnassingbé, 54 ans dont 15 au pouvoir et de lourds défis à relever pour son 4e quinquennat

Publié le samedi 6 juin 2020  |  aLome.com
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Faure Gnassingbé rallume la flamme du Monument de l`indépendance et prend un bain de foule
Lomé, le 26 avril 2019. Place de l`indépendance. Faure Gnassingbé rallume la flamme du Monument de l`indépendance et prend un bain de foule.
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(Commentaire) - Faure Gnassingbé est arrivé à l’âge de 39 ans au pouvoir (depuis le 03 mai 2005), et a entamé son 4e quinquennat le 03 mai dernier. Un mandat contesté tout comme les 3 autres précédents. Une donne qui ne l’empêche pas de continuer à miser sur des projections de développement de son pays, du haut de ses 54 printemps depuis ce 06 juin 2020.


Lutte proactive contre l’impunité, meilleure répartition de la richesse nationale, une promotion plus audacieuse des droits sociaux et libertés publiques sont de toute évidence les principaux défis de gouvernance que devra relever Faure E. K. Gnassingbé durant son 4e quinquennat. Des chantiers qui ne seront pas vraisemblablement de tout repos.
En effet, malgré, le vote des réformes politiques et instititutionnelles en mai 2019 par l’actuel Parlement togolais (dominé très largement par le parti UNIR après le boycott par les principaux opposants des législatives du 20 décembre 2018), l’heure n’est pas encore à l’apaisement sur le front politique au Togo. D’autant plus que les charivaris de la contestation des résultats du scurtin présidentiel du 22 février 2020 ne sont venus rien arranger. Le tout saupoudré par la dénonciation tapageuse par plusieurs OSC (société civile) de la nouvelle loi encadrant depuis aout 2019 l’exercice des libertés publiques comme les marches pacifiques. Ou encore le sort des détenus politiques dans différentes affaires au Togo : incendie des marchés du Togo de janvier 2013, marches du PNP de 2017 à 2019, les condamnés dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé, etc. L’affaire Madjoulba datant du 04 mai 2020 vient corseter davantage ce tableau et laisse songeurs ou sceptiques beaucoup de Togolais lambda.
Autant de colère tues ou bues qui montrent que le silence perceptible en ce moment sur le front politique au Togo n’est que circonstanciel. Et est intrinsèquement lié à la prévalence de la Covid-19 dans le monde et en terre togolaise.


Miser sur les atouts naturels et acquis du Togo

Durant la campagne présidentielle de février 2020, Faure K. Gnassingbé a énormément misé sur le PND (Plan national de devéloppement, 2018-2022) pour muscler ses chantiers de modernisation de son pays. C’etait sans compter sur la Covid-19.
Une Covid-19 qui fait ainsi mentir d’ores et déjà les prévisions initiales de croissance du Togo (qui gravitaient autour de 5%) comme celle de la plupart des Etats du monde, et qui risque de retarder l’opérationnalisation des différents axes du PND censé faire passer la croissance moyenne annuelle du PIB du Togo de 5 à 7% au moins, à partir de 2022.
D’ici 2022, soit la moitié du 4e mandat de Faure Gnassingbé, les populations togolaises auront à réclamer légitimement des résultats probants de la lutte nationale contre les majeurs et récents crimes économiques du pays, d’autant plus que l’organe de répression de ces crimes (la HAPLUCIA) a déjà transmis des dossiers brûlants au Procureur de la République. Comme les célèbres affaires de la CAN 2017 et de la route Lomé-Vogan-Anfoin.
Même si l’indice de la pauvreté au Togo a chuté d’au moins 10 points (selon le PNUD) depuis 2005 au Togo, ils sont encore des millions de Togolais à être en attente d’un quotidien meilleur. Et surtout s’impatientent !! A tittre d’exemple palpable, sur le plan social, même si le Covid-19 a permis de faire un grand bond historique dans l’équipement des hôpitaux publics dans la capitale et en province, l’état global du secteur sanitaire public togolais (en mode contractualisation depuis environ 3 ans) est toujours hyper déplorable.
En 2012 et 2013, à la faveur de son message à la Nation en prélude au 27 avril, Faure Gnassingbé avait dénoncé lui-même respectivement une «minorité qui s’accapare de la richesse du pays» et la spirale «des surfacturations et fausses factures» dans son pays. 7 ans après ces dénonciations présidentielles fermes, les regards sont tournés plus que jamais vers des réactions fermes, des actes concrets au sommet de l’Etat.



Akoyi A.



Faure Gnassingbé répond aux accusations de fraudes d`Agbéyomé KODJO
Publié le: 26/2/2020  |  aLome.com Radio

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