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Togo/Enquête autour de la disparition du colonel Madjoulba: Le ministre Yark dément l’envoi de pistolets en France

Publié le mardi 14 juillet 2020  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Publication du bilan des accidents de la circulation routière et situation sécuritaire du 2è semestre 2019 au Togo
Lomé, le 12 décembre 2019. Ministère de la Sécurité. Publication du bilan des accidents de la circulation routière et situation sécuritaire du 2è semestre 2019 au Togo. Ministre Yark
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Une révélation du confrère RFI ce 12 juillet a relancé au Togo, depuis 48h, les commentaires et analyses autour de l’affaire Madjoulba. Du nom de cet officier supérieur de l’armée togolaise retrouvé mort dans son bureau dans la nuit du 03 au 04 mai 2020. Le ministre et général de brigade Damehame Yark a tenu à faire une clarification importante dans cette affaire.


Le confrère RFI révélait ce 12 juillet (dans l’affaire Madjoulba) que la France va aider le Togo à «tenter de confondre le ou les auteurs de l’assassinat, les enquêteurs ayant décidé de procéder à des expertises balistiques. Leur idée est de comparer la balle retrouvée sur le corps de la victime avec celles des armes appartenant à des militaires du camp. Environ 75 pistolets ont ainsi été saisis avec leurs cartouches (…) Des pistolets et des douilles saisis par les autorités togolaises à l’intérieur du camp militaire où le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR), a été assassiné».

Président depuis mai 2020 de la Commission d’enquête sur la mort du colonel Madjoulba, le ministre Yark (de la Sécurité et de la Protection civile) a recadré les faits et gestes autour de cette affaire, en se confiant à plusieurs médias togolais ce 13 juillet.

Dans un premier temps, le gal Yark a confirmé la sollicitation de l’expertise française dans ce sensible dossier militaro-politique, au nom de l’entraide judiciaire (entraide pénale internationale) existant entre Paris et Lomé. Dans un second temps, il a tenu à préciser que le Togo «n’a jamais envoyé des pistolets vers la France, mais des balles issues des tirs de comparaison et leurs étuis».

Le colonel Madjoulba a été retrouvé mort dans la nuit du 3 au 4 mai, au lendemain de l’investiture du président Faure Gnassingbé. Une mort curieuse et suspecte qui a déclenché une avalanche de réactions réclamant la justice autour de cette disparition. Le parti ADDI du Pr Aimé Gogué, la CET (Conférence des évêques du Togo) et la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) sont ces dernières voix en date qui ont réclamé lumière et justice dans l’affaire de la mort de cet officier losso (ethnie du nord-Togo).


Akoyi A.
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