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Incarcération de Kokou Gabriel Douflé : Sa famille et ses coreligionnaires implorent la clémence du Chef de l’Etat pour sa libération

Publié le dimanche 19 juillet 2020  |  aLome.com
Incarcération
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Incarcération de Kokou Douflé : sa famille et ses coreligionnaires implorent la clémence du Chef de l’Etat pour sa libération
Asrama Kponou (dans le Haho), le 11 juillet 2020. Incarcération de Kokou Gabriel Douflé : sa famille et ses coreligionnaires implorent la clémence du Chef de l’Etat pour sa libération.
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L’apôtre Kokou Gabriel Douflé et sa famille implorent la faveur du chef de l’Etat pour sa libération. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse organisé le 11 juillet dernier par les parents de l’homme de Dieu à Asrama Kponou (dans le Haho), sur le site de leur camp de prières à 140 km de Lomé.


L’apôtre Kokou Gabriel Douflé a été arrêté puis emprisonné en mars 2020 suite à la dénonciation médiatique, le 03 février dernier, d’un collège de pasteurs. Ces derniers reprochent à Douflé, sur le site de son camp de prières, des violations des droits humains, et l’atteinte à l’autorité de l’Etat.

Pour se défendre de ces accusations, l’apôtre Kokou Gabriel Douflé n’a de cesse de répéter ces mêmes phrases, reprises à son compte par collaborateur Ezéchiel ce 11 juillet. «...Les gens ont trafiqué mes propos pour me mettre en difficulté avec l’autorité. Mais je sais que Dieu me fera grâce, je sais que je n’ai rien contre le pouvoir et je n’ai aucune raison d’ailleurs d’aller contre l’autorité de mon pays pour qui j’ai toujours prié. Même la réélection du président m’avait été révélée et je vous l’avais bien annoncée ... vous, mes collaborateurs, vous devez comprendre les moments et ne jamais garder quelqu'un dans votre cœur en ennemi. Notre seigneur en n’a subi pire (…)».

Les proches et coreligionnaires de Douflé ont tenu à organiser le point de presse sur le site de leur camp de prières pour montrer aux yeux du monde que ce n’est pas un «camp de concentration ni un lieu où on séquestre les gens comme l’on fait croire les détracteurs de l’apôtre, mais plutôt un lieu ouvert à tout le monde». Un site sur lequel «on vient quand on veut, et on retourne chez soi quand on le désire».

Un tour sur le site nous a permis de toucher du doigt l’existence de WC modernes, de champs de maïs, d’ignames, de patate douce étalés sur des hectares. Les pensionnaires de ce camp de prières pratiquent aussi l’élevage de volailles et de chèvres, et ceci juste pour la consommation des personnes qui ont décidé librement de vivre sur le site, en «recherchant permanemment la face de Dieu et en intercédant via des prières pour les autres, un peu comme le font les moines», assurent les coreligionnaires de Gabriel Douflé.
Tristesse, moral très bas, regards mélancoliques : voilà ce que nous avons pu lire dans le visage du père et de la mère du jeune apôtre Gabriel Douflé qui a fêté ses 36 ans il y a quelques jours à la prison civile de Lomé. Le message des ascendants de Gabriel Douflé est simple : ils demandent l’intervention du chef de l’Etat en tant que premier magistrat du Togo pour que leur fils soit remis en liberté !

Pour Ezéchiel Kouadio (prophète et collaborateur de l’apôtre Douflé), via une déclaration liminaire, «nous venons par cette occasion demander un sincère pardon au chef de l’Etat, premier magistrat de la République togolaise. Nous nous rendons compte que la nature de certains de nos écrits et propos pourrait porter atteinte à l’autorité, cela dans exercice de notre ministère apostolique. Nous le reconnaissons et nous nous en excusons du fond de notre cœur. La Bible nous recommande le respect et la soumission à l’autorité, nous ne comptons pas dérober à cette recommandation. Au nom de l’apôtre Douflé Gabriel ; au nom de toute la famille Douflé et au nom de toute la communauté éventrée par le vent de cette situation, nous demandons la clémence du Président Faure Gnassingbé pour la remise en liberté de notre frère et fils Gabriel».


Tonyke Vincincia, la mère de l’apôtre emprisonné, dans des larmes, a plaidé la même chose : «Je demande à M. Faure Gnassingbé d’avoir pitié de moi, d’avoir pitié de son petit frère Kokou Gabriel pour qu’il soit libéré. Je n’ai rien à dire que de demander pardon, nous implorons clémence du Président de la République».
L’apôtre Kokou Gabriel Douflé prêche la sainteté du Christ. Il est marié et est père de 5 enfants.


Dodo ABALO & Akoyi A.
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