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Jil Alexandre N’DIA vante l’apport professionnel de la gent féminine dans l’édification de la paix dans le monde contemporain

Publié le mardi 11 aout 2020  |  aLome.com
Jil
© Autre presse par DR
Jil Alexandre N’DIA (Directeur Général et Co-Fondateur d’Abidjan.net)
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Jil Alexandre N’DIA (Directeur Général et Co-Fondateur d’Abidjan.net) a participé ce 08 août à un webinaire organisé sous le co-parrainage d’Euphrasie Kouassi Yao (Conseillère Spéciale du président de la République ivoirienne, chargée du genre, Titulaire de la Chaire UNESCO "Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions"). Ce webinaire avait pour thème "les femmes se positionnent pour la paix". Parmi des intervenants de haut niveau provenant de différents secteurs d’activité, Jil Alexandre N’DIA a défendu et expliqué le rôle cardinal de la gent féminine dans l’épanouissement professionnel de son entreprise.


Jil Alexandre N’DIA a fait remarquer que 98% du personnel de Weblogy Group (maison-mère d’Abidjan.net) est composé à l’heure actuelle de femmes, contrairement à l’organigramme de départ de cette entreprise qui s’est assignée une vocation internationale. «Le déclic s’est opéré en la matière à la faveur du recrutement d’une première employée», a détaillé le CEO d’ d’Abidjan.net. Ces femmes ont étalé leur efficacité dans les différents succès récoltés depuis plus de 22 ans par cette société spécialisée dans le webmarketing et qui s’est engagée sur le terrain de l’inclusion financière depuis plus de 4 ans, avec le lancement du produit «la carte Visa Abidjan.net».

«Une femme bien formée a un bagage, est autonome, a son mot à dire dans la prise de décisions idoines dans divers domaines comme l’économie, la politique, etc.», a encore vanté Jil Alexandre N’DIA. Tout en concédant que «d’une manière générale, les femmes ne se mettent pas assez en avant parce qu’elles ne sont pas suffisamment formées».

Connectant la posture professionnelle de la gent féminine à la thématique de l’édification de la paix, socle de tout développement, le Directeur Général d’Abidjan.net a insisté sans détours sur le fait que «la paix s’apprend dès l’enfance de tout être humain». Et à ses yeux, les «femmes jouent un important rôle de vectrices en la matière à travers l’éducation qu’elles inculquent à leurs progénitures. La paix n’est pas un mot, mais un comportement », a-t-il renforcé en reprenant une citation célèbre de Felix Houphouët-Boigny (père de l’indépendance de la Côte d’Ivoire). Jil Alexandre N’DIA a dans ce sens mis en avant la pierre qu’apporte la «Fondation Weblogy» dans la construction de la paix en terre ivoirienne, en oeuvrant dans l’éducation citoyenne à la base.

Tous les intervenants du webinaire de ce 08 août se sont accordés sur la nécessité et l’urgence de passer à l’action autour de la thématique du «positionnement des femmes pour la paix en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le reste du monde». «C’est le positionnement des femmes en politique qui constitue dorénavant un obstacle à surmonter, car leur place y est désormais acquise à travers les législations en vigueur dans la plupart des Etats», a souligné la ministre-Conseillère Spéciale Euphrasie Kouassi Yao. Avant de renchérir sur un ton de mobilisation à l’endroit des femmes : «Il faut passer à l’action en se positionnant dans les sphères décisionnelles. Quand on est à la cuisine, on rate les meilleurs morceaux, il faut passer à la table», a-t-elle clamé et caricaturé.

Manon Karamoko, Présidente Directrice Générale d’UNILEVER Côte d’Ivoire abonde dans le même sens mais se veut plus pragmatique : «L’éducation des femmes mène à l’acquisition de compétences mais il faut d’une part l’accompagnement et la volonté politiques à un moment donné pour dynamiser le changement de paradigmes autour du positionnement des femmes dans nos sociétés contemporaines. Et d’autre part, rééduquer les hommes autour de l’absence des femmes dans les instances de prise de décision au sujet de l’avenir de leurs communautés. Les deux vont de pair». Pour ce faire, Manon Karamoko a cité l’exemple du Rwanda où la volonté politique au plus haut sommet de l’Etat a décidé de «la représentativité des femmes dans les sphères de gouvernance, une donne qui a produit des incidences sur le développement de ce pays depuis plusieurs années».

«Levons-nous et allons en eau profonde, passons à l’action. La paix est une activité et non une passivité. Après l’étape des formations et des discours sur le genre, agissons», a davantage insisté la Conseillère Spéciale du président de la République ivoirienne, chargée du genre, en clôturant le webinaire de ce 8 aout.


Edem Gadegbeku
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